Votre film du mois d'Aout 2019
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- Vic Vega
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Aout 2019
Film du mois
La 317ème Section de Pierre Schoendoerffer
Films découverts
La 317ème Section de Pierre Schoendoerffer 9/10
La Cible de Peter Bogdanovich 8/10
La Vallée de la peur de Raoul Walsh 8/10
La Piste des Géants de Raoul Walsh 8/10
This Transient Life de Jissoji Akio 8/10
Once upon a time... in Hollywood de Quentin Tarantino 8/10
On s'fait la valise, docteur ? de Peter Bogdanovich 7/10
Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio 7/10
Promare de Imaishi Hiroyuki 7/10
Marquis de Sade's Prosperities of vice de Jissoji Akio 7/10
La Barbe à papa de Peter Bogdanovich 6/10
Les Conséquences de l'amour de Paolo Sorrentino 6/10
La Luciole du nord de Gosha Hideo 6/10
Le Témoin de Jean-Pierre Mocky 6/10
Bound de Lilly et Lana Wachowski 6/10
Midsommar de Ari Aster 6/10
Dogman de Matteo Garrone 6/10
Pasolini d'Abel Ferrara 5.5/10
Le Révolté de Oshima Nagisa 5/10
Borgman de Alex van Warmerdam 5/10
La Flor de Mariano Llinás (note d'ensemble) 4.5/10
Amateur de Hal Hartley 4/10
Forgotten Silver de Peter Jackson 4/10
Agent Trouble de Jean-Pierre Mocky 4/10
Litan de Jean-Pierre Mocky 4/10
The Rambling Guitarist de Saito Buichi 4/10
Triple frontière de J.C. Chandor 4/10
Le Gangster, le flic et l'assassin de Lee Won-Tae 3.5/10
La Ligne verte de Frank Darabont 3/10
Still Human de Oliver Chan Siu-Kuen 3/10
Super de James Gunn 3/10
Paradis Express de Thomas Jahn 3/10
La Flor, partie 4 de Mariano Llinás 3/10
John Wick : Parabellum de Chad Stahelski 2.5/10
On l'appelle Jeeg Robot de Gabriele Mainetti 2/10
Séries TV
Huit heures ne font pas un jour de Rainer Werner Fassbinder 8/10
Films revus (Hors compétition)
Blade Runner de Ridley Scott 10/10
Les Anges Déchus de Wong Kar-wai 8/10
Julieta de Pedro Almodovar 8/10
True Romance de Tony Scott 7/10
Film du mois
La 317ème Section de Pierre Schoendoerffer
Films découverts
La 317ème Section de Pierre Schoendoerffer 9/10
La Cible de Peter Bogdanovich 8/10
La Vallée de la peur de Raoul Walsh 8/10
La Piste des Géants de Raoul Walsh 8/10
This Transient Life de Jissoji Akio 8/10
Once upon a time... in Hollywood de Quentin Tarantino 8/10
On s'fait la valise, docteur ? de Peter Bogdanovich 7/10
Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio 7/10
Promare de Imaishi Hiroyuki 7/10
Marquis de Sade's Prosperities of vice de Jissoji Akio 7/10
La Barbe à papa de Peter Bogdanovich 6/10
Les Conséquences de l'amour de Paolo Sorrentino 6/10
La Luciole du nord de Gosha Hideo 6/10
Le Témoin de Jean-Pierre Mocky 6/10
Bound de Lilly et Lana Wachowski 6/10
Midsommar de Ari Aster 6/10
Dogman de Matteo Garrone 6/10
Pasolini d'Abel Ferrara 5.5/10
Le Révolté de Oshima Nagisa 5/10
Borgman de Alex van Warmerdam 5/10
La Flor de Mariano Llinás (note d'ensemble) 4.5/10
Amateur de Hal Hartley 4/10
Forgotten Silver de Peter Jackson 4/10
Agent Trouble de Jean-Pierre Mocky 4/10
Litan de Jean-Pierre Mocky 4/10
The Rambling Guitarist de Saito Buichi 4/10
Triple frontière de J.C. Chandor 4/10
Le Gangster, le flic et l'assassin de Lee Won-Tae 3.5/10
La Ligne verte de Frank Darabont 3/10
Still Human de Oliver Chan Siu-Kuen 3/10
Super de James Gunn 3/10
Paradis Express de Thomas Jahn 3/10
La Flor, partie 4 de Mariano Llinás 3/10
John Wick : Parabellum de Chad Stahelski 2.5/10
On l'appelle Jeeg Robot de Gabriele Mainetti 2/10
Séries TV
Huit heures ne font pas un jour de Rainer Werner Fassbinder 8/10
Films revus (Hors compétition)
Blade Runner de Ridley Scott 10/10
Les Anges Déchus de Wong Kar-wai 8/10
Julieta de Pedro Almodovar 8/10
True Romance de Tony Scott 7/10
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- Père Jules
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Août 2019
(11 films vus, revus et redécouverts)

LES AMIS (Gérard Blain, 1971) 9
LE DERNIER DES MOHICANS (Michael Mann, 1992) 8,5
FULL ALERT (Ringo Lam, 1997) 8
LA MARMAILLE (Dominique Bernard-Deschamps, 1935) 8
LARMES DE JOIE (Mario Monicelli, 1961) 8
LES COUPABLES (Luigi Zampa, 1952) 7,5
UNE FEMME DISPARAIT (Alfred Hitchcock, 1938) 7,5
TUNNEL (Kim Seong-hoon, 2016) 7
LE TEMOIN SILENCIEUX (Phil Karlson, 1960) 6,5
TETSUO ( Shinya Tsukamoto, 1989) 5
SCOTT PILGRIM (Edgar Wright, 2010) 2
Mes films du mois
(11 films vus, revus et redécouverts)

LES AMIS (Gérard Blain, 1971) 9
LE DERNIER DES MOHICANS (Michael Mann, 1992) 8,5
FULL ALERT (Ringo Lam, 1997) 8
LA MARMAILLE (Dominique Bernard-Deschamps, 1935) 8
LARMES DE JOIE (Mario Monicelli, 1961) 8
LES COUPABLES (Luigi Zampa, 1952) 7,5
UNE FEMME DISPARAIT (Alfred Hitchcock, 1938) 7,5
TUNNEL (Kim Seong-hoon, 2016) 7
LE TEMOIN SILENCIEUX (Phil Karlson, 1960) 6,5
TETSUO ( Shinya Tsukamoto, 1989) 5
SCOTT PILGRIM (Edgar Wright, 2010) 2
Mes films du mois
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
AOÛT 2019
FILM DU MOIS

Films découverts:
FILM DU MOIS

Films découverts:
- _ Mère Jeanne des anges (Jerzy Kawalerowicz - 1961)
_ Once Upon a Time... in Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
_ Barbara (Christian Petzold - 2012)
_ Le dernier train du Katanga (Jack Cardiff - 1968)
_ Blindspotting (Carlos López Estrada - 2018)
_ Othello (Orson Welles - 1952)
_ Juste avant la nuit (Claude Chabrol - 1971)
_ Fourmiz (Tim Johnson & Eric Darnell - 1998)
_ Woyzeck (Werner Herzog - 1979)
_ Stuck - instinct de survie (Stuart Gordon - 2007)
_ La légende de Zatoïchi : les tambours de la colère (Kenji Misumi - 1968)
_ L'astragale (Brigitte Sy - 2015)
_ Trinita, prépare ton cercueil (Ferdinando Baldi - 1968)
_ Terminal Velocity (Deran Sarafian - 1994)
_ Psychose meurtrière (Chris Walas - 1992)
_ Drôles de fantômes (Ron Underwood - 1993)
_ La prise de Beverly Hills (Sidney J. Furie - 1991)
_ San Andreas (Brad Peyton - 2015)
- _ Détective privé (Jack Smight - 1966)
_ The Cotton Club (Francis Ford Coppola - 1984)
_ Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin (John Carpenter - 1986)
_ Rush (Lili Fini Zanuck - 1991)
_ La grande évasion (John Sturges - 1963)
_ Le roi de cœur (Philippe de Broca - 1966)
_ Le syndicat du crime (John Woo - 1986)
_ Spectre (Sam Mendes - 2015)
Dernière modification par El Dadal le 31 août 19, 12:42, modifié 14 fois.
- Flol
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Août 2019
Films découverts
Fleuve Noir (Erick Zonca) : 6/10
Stockholm (Robert Budreau) : 4.5/10
The Lodgers (Brian O'Malley) : 5.5/10
See You Yesterday (Stefon Bristol) : 6.5/10
Gunman's Walk (Phil Karlson) : 7.5/10
Pris de court (Emmanuelle Cuau) : 3/10
Aniara (Pella Kågerman & Hugo Lilja) : 5.5/10
Paris au mois d'août (Pierre Granier-Deferre) : 3/10
May The Devil Take You (Timo Tjahjanto) : 7/10
Patient Zero (Stefan Ruzowitzky) : 2/10
Comme des rois (Xabi Molia) : 5.5/10
Nico (Andrew Davis) : 5/10
Cooties (Jonathan Milott & Cary Murnion) : 6/10
The Upside (Neil Burger) : 5/10
The Girl in the Spider's Web (Fede Alvarez) : 5.5/10
Perdrix (Erwan Le Duc) : 7.5/10
Band of Robbers (Aaron & Adam Nee) : 4/10
The Great Waldo Pepper (George Roy Hill) : 7/10
Summer Camp (Alberto Marini) : 6/10
The Front Runner (Jason Reitman) : 4.5/10
In Darkness (Anthony Byrne) : 4/10
The Sense of an Ending (Ritesh Batra) : 5.5/10
Avengers : Endgame (Anthony & Joe Russo) : 4.5/10
Mon Ket (François Damiens) : 5.5/10
Once Upon a Time...in Hollywood (Quentin Tarantino) : 8/10
Howl (Paul Hyett) : 4/10
Late Night (Nisha Ganatra) : 2/10
Films revus
Anaconda (Luis Llosa) : 5/10 (+)
Rambo : First Blood Part II (George Pan Cosmatos) : 6/10 (=)
Rambo III (Peter MacDonald) : 6/10 (+)
Séries découvertes
Dix pour cent - saison 2 (Fanny Herrero) : 7/10
Dix pour cent - saison 3 (Fanny Herrero) : 7/10
Barry - saison 2 (Alec Berg & Bill Hader) : 8/10
What We Do in the Shadows - saison 1 (Jemaine Clement) : en cours
Séries revues
Curb Your Enthusiasm - saison 2 (Larry David) : en cours
Mes films du mois de Janvier 2005 à Juillet 2019
Films découverts
Fleuve Noir (Erick Zonca) : 6/10
Stockholm (Robert Budreau) : 4.5/10
The Lodgers (Brian O'Malley) : 5.5/10
See You Yesterday (Stefon Bristol) : 6.5/10
Gunman's Walk (Phil Karlson) : 7.5/10
Pris de court (Emmanuelle Cuau) : 3/10
Aniara (Pella Kågerman & Hugo Lilja) : 5.5/10
Paris au mois d'août (Pierre Granier-Deferre) : 3/10
May The Devil Take You (Timo Tjahjanto) : 7/10
Patient Zero (Stefan Ruzowitzky) : 2/10
Comme des rois (Xabi Molia) : 5.5/10
Nico (Andrew Davis) : 5/10
Cooties (Jonathan Milott & Cary Murnion) : 6/10
The Upside (Neil Burger) : 5/10
The Girl in the Spider's Web (Fede Alvarez) : 5.5/10
Perdrix (Erwan Le Duc) : 7.5/10
Band of Robbers (Aaron & Adam Nee) : 4/10
The Great Waldo Pepper (George Roy Hill) : 7/10
Summer Camp (Alberto Marini) : 6/10
The Front Runner (Jason Reitman) : 4.5/10
In Darkness (Anthony Byrne) : 4/10
The Sense of an Ending (Ritesh Batra) : 5.5/10
Avengers : Endgame (Anthony & Joe Russo) : 4.5/10
Mon Ket (François Damiens) : 5.5/10
Once Upon a Time...in Hollywood (Quentin Tarantino) : 8/10
Howl (Paul Hyett) : 4/10
Late Night (Nisha Ganatra) : 2/10
Films revus
Anaconda (Luis Llosa) : 5/10 (+)
Rambo : First Blood Part II (George Pan Cosmatos) : 6/10 (=)
Rambo III (Peter MacDonald) : 6/10 (+)
Séries découvertes
Dix pour cent - saison 2 (Fanny Herrero) : 7/10
Dix pour cent - saison 3 (Fanny Herrero) : 7/10
Barry - saison 2 (Alec Berg & Bill Hader) : 8/10
What We Do in the Shadows - saison 1 (Jemaine Clement) : en cours
Séries revues
Curb Your Enthusiasm - saison 2 (Larry David) : en cours
Mes films du mois de Janvier 2005 à Juillet 2019
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- cinephage
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
AOUT 2019
FILM DU MOIS:
Midsommar, d'Ari Aster (2019) 10/10 - Thématique de l'emprise sectaire puissamment déployée, un univers visuel original et solidement construit, un montage brillant qui alterne malaise, dégout et humour noir. Midsommar est une réussite éclatante, et un des grand événements de mon année cinématographique.
FILMS DECOUVERTS:
La bête lumineuse, de Pierre Perrault (1982) 6/10 - Cinéma direct, qui accompagne un poète en virée de chasse, au cours de laquelle il peine à s'intégrer au groupe des chasseurs parmi lesquels il détonne... Intéressant, mais un peu longuet à mon gout.
The Captive, de Cecil B. DeMille (1915) 7,5/10 - Dans les Balkans, une femme dont le frère meurt à la guerre reçoit un prisonnier pour l'aider aux travaux des champs. Une belle romance efficace et très rythmée.
Les faussaires de Manhattan, de Marielle Heller (2018) 5/10 - Le sujet est intéressant, les acteurs sont justes et convaincus, mais le scénario et la mise en scène sont tellement convenus qu'on s'ennuie poliment devant ce film pas très fin...
Wonderland, le royaume sans pluie, de Keiichi Hara (2019) 7/10 - Superbe sur la forme, ce film d'animation décline le thème de l'autre monde magique dans lequel une jeune adolescente se révèle, pour revenir plus mure dans la réalité. Un peu classique, mais très bien fait.
Crawl, d'Alexandre Aja (2019) 4/10 - Bien rythmé, le film sacrifie tout à son rythme. Vraisemblance, personnages, récit, sens de l'espace... Bon, on ne s'ennuie pas, mais combien de fois hausse-t-on les yeux au ciel en voyant ce que le film nous demande d'accepter ?
La secrétaire, de Rufus Shainberg (2002) 7,5/10 - Sorte de comédie romantique sur fond SM (avec un patron nommé Grey), le film parvient, par la cohérence de ses personnages et de son exposition, à bien fonctionner et faire accepter pas mal de choses. Drole, touchant, et bien fichu.
Brighton Rock, de John Boulting (1948) 8,5/10 - Sorte de film noir britannique, efficace et bien fichu. La surprise majeure, pour moi, vient du jeune Richard Attenborough qui, loin de la bonhomie de ses rôles ultérieurs, campe ici un véritable psychopathe, avec une noirceur saisissante. Fleischer a du s'en souvenir...
Le baron de Crac, de Karel Zeman (1962) 7,5/10 - Une foule d'idées et un trésor d'inventivité accompagnent cette version du Munchausen. Dommage que le rythme un peu lent et une BO indolente usent un peu le spectateur...
Age of Consent, de Michael Powell (1969) 7/10 - Un film clairement de son époque, mais quel plaisir de croiser James Mason en peintre cherchant l'isolement, et Helen Mirren en bombe virginale... Un film bien plaisant.
Dying at Grace, d'Allan King (2003) 7,5/10 - En filmant des cancéreux en phase terminale, King offre de beaux portraits d'attitudes face à la mort, et une reflexion brulante sur le sujet.
Nightmares, de Joseph Sargent (1983) 5/10 - Ringard et peu imaginatif, le film vaut essentiellement pour sa plongée dans les années 80, et sa dernière séquence, certes mal fichue (le rat "géant" en incrustation), mais efficace malgré tout.
Outlaw Gangster VIP 2 / Daikanbu - burai, de Keiichi Ozawa (1968) 7/10 - Le deuxième épisode de ce serial de yakuza est de bonne tenue. Peu d'originalité, mais un programme (le yakuza qui rêve de rentrer dans le rang, rappelé pour des questions d'amitié) qui se déroule avec efficacité et un joli style visuel.
Perversion story / Una sull'altra, de Lucio Fulci (1969) 6/10 - Un bon petit polar bien construit, sur fond grivois. Dommage que Fulci se désintéresse de son intrigue aux deux tiers du film...
L'emmurée vivante / Sette note in nero, de Lucio Fulci (1977) 8/10 - Là on est devant un très bon Fulci. Musique au poil, scénario brillamment construit, mise en scène élégante et chargé de poésie macabre. Une grande réussite.
Une grande fille, de Kantemir Balagov (2019) 8/10 - Un film malaisant, sans doute Balagov aime-t-il bien malmener son public. Mais l'ensemble du récit est riche, les comédien(nes) sont impeccables, et la photo achève de donner à ce film une forme intéressante, sur une thématique originale et intrigante.
Rapture, de John Guillermin (1965) 7,5/10 - Un film très atypique, entre récit d'apprentissage et drame social d'une famille hantée par un passé trouble qui pèse sur les enfants. Très belle musique de Delerue et mise en scène élégante. Dean Stockwell est ici particulièrement beau.
Conte d'hiver, d'Eric Rohmer (1992) 7,5/10 - Rohmer est ici plus démonstratif dans sa façon de passer une histoire amoureuse au crible de la réflexion philosophique, mais curieusement, ça rend le film plus intéressant.
Once, de John Carney (2007) 7/10 - Une histoire de rencontre sur fond musical sympathique...
Sunday, Bloody Sunday, de John Schlesinger (1971) 8,5/10 - Remarquable en tous points. Un sujet très moderne, avec une espèce de couple à trois et multigenre, des comédiens aussi excellents qu'inspirés, et surtout une approche descriptive, qui expose sans juger, des personnages dans toute leur complexité.
Kirschbluten - Hanami, de Dorris Dorrie (2008) 7,5/10 - Un vieux couple approche de la fin de vie. Lorsque son épouse meurt, le très casanier Rudi fait le voyage qu'il a toujours refusé à son épouse, et part au Japon, à la recherche de ce qui la fascinait tant dans cette culture. Un beau film, pertinent et triste.
L'effroyable secret du Dr Hichcock, de Riccardo Freda (1962) 4/10 - Sorte de pseudo-remake de Rebecca, sauf qu'on y met du vrai fantastique pour tout expliciter. La fin, banale et grotesque, affublée des grimaces de Robert Flemyng, n'arrange rien. Contrebalançons ici en signalant combien Barbara Steele est ici charmante, et au centre du film.
Le lache, de Satyajit Ray (1965) 8/10 - Le superbe portrait d'un homme qui a laissé filé son amour de jeunesse par peur des conséquences, dans le cadre d'un récit magnifiquement filmé. Le bluray Artificial Eye rend honneur à la beauté du film (et de la très jolie Madhabi Mukherjee).
Never grow old, d'Ivan Kavanagh (2019) 7/10 - Kavanagh garde ses acquis de réalisateur fantastique, et fait de ce western un sombre récit de corruption, joliment incarné par un lot d'acteurs qui fonctionnent bien. Le récit est un peu trop programmatique, peut-être, mais le tout se regarde avec plaisir.
Le gangster, le flic et l'assassin, de Lee Won-Tae (2019) 7,5/10 - Flics et voleurs s'unissent contre un tueur en série, dans un film aussi violent qu'irréaliste et ludique. Ma Dong-Seok se révèle ici particulièrement savoureux.
Maniac, de Michael Carreras (1963) 7/10 - Film policier en huis-clos, tourné en Camargue, avec femme volage et mari psychotique... Le scope est très beau, et l'ouverture assez mémorable.
R100, de Hitoshi Matsumoto (2013) 6/10 - D'un point de départ savoureux et ludique, le film part dans un délire qui a fini par me perdre, malgré l'intérêt certain d'une critique sociale du monde japonais.
Une si jolie petite plage, de Yves Allégret (1949) 8/10 - Un film policier, auquel Gérard Philippe donne des airs de drame. Un film pluvieux, triste, assez entêtant.
Booksmart, d'Olivia Wilde (2019) 6,5/10 - Teen-age movie contemporain, sans suprise, mais qui confirme la folie douce dont est capable Billy Lourd, une jeune actrice, de noble ascendance, qu'on espère voir plus souvent à l'écran.
Passion, de Yasuzo Masumura (1964) 5/10 - Filmé avec une grande élégance, le film adapte un récit de Tanizaki sur une passion mortifère. Le tout est un peu trop japonais à mon gout, d'une certaine façon... Mais intéressant.
L'invasion des mort-vivants / The Plague of the Zombies, de John Gilling (1966) 8/10 - Une excellente surprise, et un Hammer aussi inventif que réussi au niveau de l'atmosphère...
Il était une fois... Hollywood, de Quentin Tarantino (2019) 8,5/10 - Un merveilleux travail de recréation, des personnages droles et attachants, et la persistance de cette aspiration à réécrire l'histoire dans une utopie cinématographique... J'ai trouvé qu'ici ça fonctionnait fort bien, tant Margot Robbie incarne une Sharon Tate rayonnante.
L'enlèvement de Michel Houellebecq, de Guillaume Nicloux (2014) 7,5/10 - Décalé et drolatique, le film tire toute sa force de la personalité atypique de Houellebecq. Très original et souvent drôle.
West 11, de Michael Winner (1963) 6,5/10 - Film à cheval entre drame social anglais et polar existentiel. Le film patît sans doute de ne pas choisir à temps, mais reste une curiosité très intéressante.
In which we serve / Ceux qui servent, de David Lean & Noel Coward (1942) 7,5/10 - Film de guerre sur les marins d'un destroyer, qui allie propagande et une indéniable émotion dans son descriptif de la vie des marins britanniques.
Women in love, de Ken Russell (1969) 6/10 - Une histoire d'amour dans un cadre d'époque, avec le style extrême de Ken Russell. Intéressant, et indéniablement original, mais je suis resté à la surface.
FILMS REVUS:
Les cendres du temps - Redux, de Wong Kar-Wai (1994) 8/10 - Cette version remontée est plus fluide et mieux structurée que la version originale. Elle est en revanche toujours aussi belle.
Midsommar, d'Ari Aster (2019) 10/10 - Première révision, et premier constat : le temps passe plus vite encore au deuxième visionnage. La maestria de la mise en scène reste entière.
L'hirondelle d'or, de King Hu (1966) 8/10 - Jolie révision de ce classique, qui privilégie la beauté de sa composition sur l'efficacité de ses séquences d'action.
Films des mois précédent
FILM DU MOIS:
Midsommar, d'Ari Aster (2019) 10/10 - Thématique de l'emprise sectaire puissamment déployée, un univers visuel original et solidement construit, un montage brillant qui alterne malaise, dégout et humour noir. Midsommar est une réussite éclatante, et un des grand événements de mon année cinématographique.
FILMS DECOUVERTS:
La bête lumineuse, de Pierre Perrault (1982) 6/10 - Cinéma direct, qui accompagne un poète en virée de chasse, au cours de laquelle il peine à s'intégrer au groupe des chasseurs parmi lesquels il détonne... Intéressant, mais un peu longuet à mon gout.
The Captive, de Cecil B. DeMille (1915) 7,5/10 - Dans les Balkans, une femme dont le frère meurt à la guerre reçoit un prisonnier pour l'aider aux travaux des champs. Une belle romance efficace et très rythmée.
Les faussaires de Manhattan, de Marielle Heller (2018) 5/10 - Le sujet est intéressant, les acteurs sont justes et convaincus, mais le scénario et la mise en scène sont tellement convenus qu'on s'ennuie poliment devant ce film pas très fin...
Wonderland, le royaume sans pluie, de Keiichi Hara (2019) 7/10 - Superbe sur la forme, ce film d'animation décline le thème de l'autre monde magique dans lequel une jeune adolescente se révèle, pour revenir plus mure dans la réalité. Un peu classique, mais très bien fait.
Crawl, d'Alexandre Aja (2019) 4/10 - Bien rythmé, le film sacrifie tout à son rythme. Vraisemblance, personnages, récit, sens de l'espace... Bon, on ne s'ennuie pas, mais combien de fois hausse-t-on les yeux au ciel en voyant ce que le film nous demande d'accepter ?
La secrétaire, de Rufus Shainberg (2002) 7,5/10 - Sorte de comédie romantique sur fond SM (avec un patron nommé Grey), le film parvient, par la cohérence de ses personnages et de son exposition, à bien fonctionner et faire accepter pas mal de choses. Drole, touchant, et bien fichu.
Brighton Rock, de John Boulting (1948) 8,5/10 - Sorte de film noir britannique, efficace et bien fichu. La surprise majeure, pour moi, vient du jeune Richard Attenborough qui, loin de la bonhomie de ses rôles ultérieurs, campe ici un véritable psychopathe, avec une noirceur saisissante. Fleischer a du s'en souvenir...
Le baron de Crac, de Karel Zeman (1962) 7,5/10 - Une foule d'idées et un trésor d'inventivité accompagnent cette version du Munchausen. Dommage que le rythme un peu lent et une BO indolente usent un peu le spectateur...
Age of Consent, de Michael Powell (1969) 7/10 - Un film clairement de son époque, mais quel plaisir de croiser James Mason en peintre cherchant l'isolement, et Helen Mirren en bombe virginale... Un film bien plaisant.
Dying at Grace, d'Allan King (2003) 7,5/10 - En filmant des cancéreux en phase terminale, King offre de beaux portraits d'attitudes face à la mort, et une reflexion brulante sur le sujet.
Nightmares, de Joseph Sargent (1983) 5/10 - Ringard et peu imaginatif, le film vaut essentiellement pour sa plongée dans les années 80, et sa dernière séquence, certes mal fichue (le rat "géant" en incrustation), mais efficace malgré tout.
Outlaw Gangster VIP 2 / Daikanbu - burai, de Keiichi Ozawa (1968) 7/10 - Le deuxième épisode de ce serial de yakuza est de bonne tenue. Peu d'originalité, mais un programme (le yakuza qui rêve de rentrer dans le rang, rappelé pour des questions d'amitié) qui se déroule avec efficacité et un joli style visuel.
Perversion story / Una sull'altra, de Lucio Fulci (1969) 6/10 - Un bon petit polar bien construit, sur fond grivois. Dommage que Fulci se désintéresse de son intrigue aux deux tiers du film...
L'emmurée vivante / Sette note in nero, de Lucio Fulci (1977) 8/10 - Là on est devant un très bon Fulci. Musique au poil, scénario brillamment construit, mise en scène élégante et chargé de poésie macabre. Une grande réussite.
Une grande fille, de Kantemir Balagov (2019) 8/10 - Un film malaisant, sans doute Balagov aime-t-il bien malmener son public. Mais l'ensemble du récit est riche, les comédien(nes) sont impeccables, et la photo achève de donner à ce film une forme intéressante, sur une thématique originale et intrigante.
Rapture, de John Guillermin (1965) 7,5/10 - Un film très atypique, entre récit d'apprentissage et drame social d'une famille hantée par un passé trouble qui pèse sur les enfants. Très belle musique de Delerue et mise en scène élégante. Dean Stockwell est ici particulièrement beau.
Conte d'hiver, d'Eric Rohmer (1992) 7,5/10 - Rohmer est ici plus démonstratif dans sa façon de passer une histoire amoureuse au crible de la réflexion philosophique, mais curieusement, ça rend le film plus intéressant.
Once, de John Carney (2007) 7/10 - Une histoire de rencontre sur fond musical sympathique...
Sunday, Bloody Sunday, de John Schlesinger (1971) 8,5/10 - Remarquable en tous points. Un sujet très moderne, avec une espèce de couple à trois et multigenre, des comédiens aussi excellents qu'inspirés, et surtout une approche descriptive, qui expose sans juger, des personnages dans toute leur complexité.
Kirschbluten - Hanami, de Dorris Dorrie (2008) 7,5/10 - Un vieux couple approche de la fin de vie. Lorsque son épouse meurt, le très casanier Rudi fait le voyage qu'il a toujours refusé à son épouse, et part au Japon, à la recherche de ce qui la fascinait tant dans cette culture. Un beau film, pertinent et triste.
L'effroyable secret du Dr Hichcock, de Riccardo Freda (1962) 4/10 - Sorte de pseudo-remake de Rebecca, sauf qu'on y met du vrai fantastique pour tout expliciter. La fin, banale et grotesque, affublée des grimaces de Robert Flemyng, n'arrange rien. Contrebalançons ici en signalant combien Barbara Steele est ici charmante, et au centre du film.
Le lache, de Satyajit Ray (1965) 8/10 - Le superbe portrait d'un homme qui a laissé filé son amour de jeunesse par peur des conséquences, dans le cadre d'un récit magnifiquement filmé. Le bluray Artificial Eye rend honneur à la beauté du film (et de la très jolie Madhabi Mukherjee).
Never grow old, d'Ivan Kavanagh (2019) 7/10 - Kavanagh garde ses acquis de réalisateur fantastique, et fait de ce western un sombre récit de corruption, joliment incarné par un lot d'acteurs qui fonctionnent bien. Le récit est un peu trop programmatique, peut-être, mais le tout se regarde avec plaisir.
Le gangster, le flic et l'assassin, de Lee Won-Tae (2019) 7,5/10 - Flics et voleurs s'unissent contre un tueur en série, dans un film aussi violent qu'irréaliste et ludique. Ma Dong-Seok se révèle ici particulièrement savoureux.
Maniac, de Michael Carreras (1963) 7/10 - Film policier en huis-clos, tourné en Camargue, avec femme volage et mari psychotique... Le scope est très beau, et l'ouverture assez mémorable.
R100, de Hitoshi Matsumoto (2013) 6/10 - D'un point de départ savoureux et ludique, le film part dans un délire qui a fini par me perdre, malgré l'intérêt certain d'une critique sociale du monde japonais.
Une si jolie petite plage, de Yves Allégret (1949) 8/10 - Un film policier, auquel Gérard Philippe donne des airs de drame. Un film pluvieux, triste, assez entêtant.
Booksmart, d'Olivia Wilde (2019) 6,5/10 - Teen-age movie contemporain, sans suprise, mais qui confirme la folie douce dont est capable Billy Lourd, une jeune actrice, de noble ascendance, qu'on espère voir plus souvent à l'écran.
Passion, de Yasuzo Masumura (1964) 5/10 - Filmé avec une grande élégance, le film adapte un récit de Tanizaki sur une passion mortifère. Le tout est un peu trop japonais à mon gout, d'une certaine façon... Mais intéressant.
L'invasion des mort-vivants / The Plague of the Zombies, de John Gilling (1966) 8/10 - Une excellente surprise, et un Hammer aussi inventif que réussi au niveau de l'atmosphère...
Il était une fois... Hollywood, de Quentin Tarantino (2019) 8,5/10 - Un merveilleux travail de recréation, des personnages droles et attachants, et la persistance de cette aspiration à réécrire l'histoire dans une utopie cinématographique... J'ai trouvé qu'ici ça fonctionnait fort bien, tant Margot Robbie incarne une Sharon Tate rayonnante.
L'enlèvement de Michel Houellebecq, de Guillaume Nicloux (2014) 7,5/10 - Décalé et drolatique, le film tire toute sa force de la personalité atypique de Houellebecq. Très original et souvent drôle.
West 11, de Michael Winner (1963) 6,5/10 - Film à cheval entre drame social anglais et polar existentiel. Le film patît sans doute de ne pas choisir à temps, mais reste une curiosité très intéressante.
In which we serve / Ceux qui servent, de David Lean & Noel Coward (1942) 7,5/10 - Film de guerre sur les marins d'un destroyer, qui allie propagande et une indéniable émotion dans son descriptif de la vie des marins britanniques.
Women in love, de Ken Russell (1969) 6/10 - Une histoire d'amour dans un cadre d'époque, avec le style extrême de Ken Russell. Intéressant, et indéniablement original, mais je suis resté à la surface.
FILMS REVUS:
Les cendres du temps - Redux, de Wong Kar-Wai (1994) 8/10 - Cette version remontée est plus fluide et mieux structurée que la version originale. Elle est en revanche toujours aussi belle.
Midsommar, d'Ari Aster (2019) 10/10 - Première révision, et premier constat : le temps passe plus vite encore au deuxième visionnage. La maestria de la mise en scène reste entière.
L'hirondelle d'or, de King Hu (1966) 8/10 - Jolie révision de ce classique, qui privilégie la beauté de sa composition sur l'efficacité de ses séquences d'action.
Films des mois précédent
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I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Août 2019
Film du mois :

Un homme est passé (John Sturges, 1955)
Films (re)découverts ou revus :
- 8/10 -
Crumb (Terry Zwigoff, 1994)
Un homme est passé (John Sturges, 1955)
- 7,5/10 -
Le Quatrième homme (Phil Karlson, 1952)
- 7/10 -
Des oiseaux, petits et gros (Pier Paolo Pasolini, 1966)
A l'Ouest, rien de nouveau (Lewis Milestone, 1930)
- 6,5/10 -
Le Poirier sauvage (Nuri Bilge Ceylan, 2018)
- 6/10 -
Ma vache et moi (Buster Keaton, 1925)
We Blew It (Jean-Baptiste Thoret, 2017)
Séries :
- 8/10 -
Mindhunter (Saison 2 - Ep. 1-9/9)
The Boys (Saison 1 - Ep. 1-8/8)
- 7,5/10 -
Rick et Morty (Saison 1 - Ep. 1-12/12)
Films des mois précédents :
Film du mois :

Un homme est passé (John Sturges, 1955)
Films (re)découverts ou revus :
- 8/10 -
Crumb (Terry Zwigoff, 1994)
Un homme est passé (John Sturges, 1955)
- 7,5/10 -
Le Quatrième homme (Phil Karlson, 1952)
- 7/10 -
Des oiseaux, petits et gros (Pier Paolo Pasolini, 1966)
A l'Ouest, rien de nouveau (Lewis Milestone, 1930)
- 6,5/10 -
Le Poirier sauvage (Nuri Bilge Ceylan, 2018)
- 6/10 -
Ma vache et moi (Buster Keaton, 1925)
We Blew It (Jean-Baptiste Thoret, 2017)
Séries :
- 8/10 -
Mindhunter (Saison 2 - Ep. 1-9/9)
The Boys (Saison 1 - Ep. 1-8/8)
- 7,5/10 -
Rick et Morty (Saison 1 - Ep. 1-12/12)
Films des mois précédents :
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- Beule
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Film du mois

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redécouvert
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Les loups (Shusshô iwai, 1971) Hideo Gosha

L'as de pique (Černý Petr, 1964) Miloš Forman
Boat people - Passeport pour l'enfer (Tau ban no hoi, 1982) Ann Hui
Le Christ s'est arrêté à Eboli (Cristo si è fermato a Eboli, 1979) Francesco Rosi
The Devil's temple (Oni no sumu yakata, 1969) Kenji Misumi
L'exorciste (The exorcist, 1973) William Friedkin
Histoire d'une prostituée (Shunpu den, 1965) Seijun Suzuki
Liaisons secrètes (Strangers when we meet, 1960) Richard Quine
Ricordi ? (2018) Valerio Mieli
La veille de la nuit de la Saint-Jean (Vechir na Ivana Kupala, 1968) Yuri Illienko

La barrière de chair (Nikutai no mon, 1964) Seijun Suzuki
Les cent pas (I cento passi, 2000) Marco Tullio Giordana
La famille (La famiglia, 1987) Ettore Scola
La forêt interdite (Wind across the Everglades, 1958) Nicholas Ray
Je demande la parole (Prachou slova, 1976) Gleb Panfilov
Metello (1970) Mauro Bolognini
Meurtre à Yoshiwara (Yôtô monogatari : Hana no Yoshiwara hyaku-nin giri, 1960) Tomu Uchida
Mikey and Nicky (1976) Elaine May
Miyamoto Musashi (1973) Tai Katô
L'oiseau au plumage de cristal (L'uccello dalle piume di cristallo, 1970) Dario Argento
Tale of the underworld : The last gunfight (Ankokugai no taiketsu, 1960) Kihachi Okamoto
Trois frères (Tre fratelli, 1981) Francesco Rosi
La vieille fille (1972) Jean-Pierre Blanc

Les coulisses du pouvoir (Power, 1986) Sidney Lumet
Des monstres attaquent la ville (Them, 1954) Gordon Douglas
El Chuncho (El Chuncho, quién sabe ?, 1965) Damiano Damiani
Give me liberty (2019) Kirill Mikhanovsky
La plume blanche (White feather, 1955) Robert D. Webb
Un été capricieux (Rozmarné léto, 1968) Jiří Menzel
Une femme à sa fenêtre (1976) Pierre Granier-Deferre
Le venin de la peur (Una lucertola con la pelle di donna, 1971) Lucio Fulci

A ghost story (2017) David Lowery
Au-delà du réel (Altered states, 1980) Ken Russell
Les chaînes du sang (Bloodbrothers, 1978) Robert Mulligan
Été japonais : Double suicide contraint (Muri shinju : Nihon no natsu, 1967) Nagisa Ôshima
Midsommar (2019) Ari Aster
The nice guys (2016) Shane Black
One fine spring day (Bomaleun ganda, 2001) Hur Jin-ho
L'ospite (2018) Duccio Chiarini
Oublier Palerme (Dimenticare Palermo, 1990) Francesco Rosi
Police contre syndicat du crime (Kenkei tai soshiki bôryoku, 1975) Kinji Fukasaku
Purgatoire Eroïca (Rengoku eroica, 1970) Kijû Yoshida
Quatre mouches de velours gris (Quattro mosche di velluto grigio, 1971) Dario Argento
Seize bougies pour Sam (Sixteen candles, 1984) John Hughes
Tigre et dragon (Wò hu cáng lóng, 2000) Ang Lee
Vivre (Ikiru, 1952) Akira Kurosawa

Bagdad (1949) Charles Lamont
Dans les griffes du vampire (Curse of the undead, 1959) Edward Dein
Layer cake (2004) Matthew Vaughn
Once upon a time... in Hollywood (2019) Quentin Tarantino

L'avocat du diable (Guilty as sin, 1993) Sidney Lumet
Les piliers du ciel (Pillars of the sky, 1956) George Marshall

Overlord (2018) Julius Avery
Razorback (1984) Russell Mulcahy
La taupe (The jigsaw man, 1983) Terence Young

La guerre des gangs (Luca il contrabbandiere, 1980) Lucio Fulci
Samurai resurrection (Makai tenshô, 2003) Hideyuki Hirayama
Rétro
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Dernière modification par Beule le 1 sept. 19, 15:20, modifié 23 fois.
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
AOUT 2019
Films
Midsommar (Ari Aster) 7/10
Bad Boys II (Michael Bay) 5,5/10
Once upon a time... in Hollywood (Quentin Tarantino) 8/10
Re
Anaconda (Luis Llosa) 5,5/10
Jaws (Steven Spielberg) 9/10
Séries
Fleabag (S1, S2) 7/10
Films
Midsommar (Ari Aster) 7/10
Bad Boys II (Michael Bay) 5,5/10
Once upon a time... in Hollywood (Quentin Tarantino) 8/10
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Anaconda (Luis Llosa) 5,5/10
Jaws (Steven Spielberg) 9/10
Séries
Fleabag (S1, S2) 7/10
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- Demi-Lune
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
FILM DU MOIS D'AOUT 2019

FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS

FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
- BOAT PEOPLE, PASSEPORT POUR L'ENFER (Ann Hui, 1982) — 7,5/10
SCUM (Alan Clarke, 1979) — 7,5/10
MIDSOMMAR (Ari Aster, 2019) — 7/10
SONATINE, MÉLODIE MORTELLE (Takeshi Kitano, 1993) — 7/10
L’HYPOTHÈSE DU TABLEAU VOLÉ (Raoul Ruiz, 1978) — 6,5/10
BENJAMIN OU LES MÉMOIRES D'UN PUCEAU (Michel Deville, 1968) — 6,5/10
COMING HOME (Zhang Yimou, 2014) — 6,5/10
FULL ALERT (Ringo Lam, 1997) — 6,5/10
ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD (Quentin Tarantino, 2019) — 6/10
L'EMPEREUR ET L'ASSASSIN (Chen Kaige, 1998) — 5,5/10
VENGEANCE (Tony Scott, 1990) — 5,5/10
ROLLERBALL (Norman Jewison, 1975) — 5/10
HOSTILES (Scott Cooper, 2017) — 5/10
LE MAÎTRE D'ARMES (Ronny Yu, 2006) — 5/10
BOBBY DEERFIELD (Sydney Pollack, 1977) — 5/10
ORPHELINE (Arnaud des Pallières, 2016) — 4,5/10
SWIMMING POOL (François Ozon, 2003) — 4,5/10
OPEN RANGE (Kevin Costner, 2003) — 4/10
SOLO (Jean-Pierre Mocky, 1969) — 3/10
ALLÔ, BRIGADE SPÉCIALE (Blake Edwards, 1962) — 3/10
LA VIE À L'ENVERS (Howard Deutch, 1987) — 3/10
ON NE MEURT QUE DEUX FOIS (Jacques Deray, 1985) — 2/10
- WOODSTOCK: THREE DAYS OF PEACE AND MUSIC (Michael Wadleigh, 1970) — 9/10
THE ASSASSIN (Hou Hsiao-hsien, 2015) — 8,5/10
JEREMIAH JOHNSON (Sydney Pollack, 1972) — 8/10
LES YEUX SANS VISAGE (Georges Franju, 1960) — 8/10
PATLABOR 2: THE MOVIE (Mamoru Oshii, 1993) — 7,5/10
AU-DELÀ DES MONTAGNES (Jia Zhang-ke, 2015) — 7,5/10
SICARIO (Denis Villeneuve, 2015) — 6,5/10
PATLABOR: THE MOVIE (Mamoru Oshii, 1989) — 6/10
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Dernière modification par Demi-Lune le 31 août 19, 18:50, modifié 23 fois.
- Alexandre Angel
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
VISIONS
Le Virginien (Saison 4, 1965-66, de la série créée par Charles Marquis Warren) xx+
Monsieur / Sir (Rohena Gera, 2018) xx+ en plein air
Le Bruit des Glaçons (Bertrand Blier, 2010) xxx
Once upon a time...in Hollywood (Quentin Tarantino, 2019) xxxx S
Triple Frontier (J.C. Chandor, 2019) xx- Netflix
Guy (Alex Lutz, 2018) xxx+
Perdrix (Erwan Le Duc, 2019) xx+S
REVISIONS
La Folle Ingénue / Cluny Brown (Ernst Lubitsch, 1946) xxxxx
L'Impératrice Yang Kwei Fei / Yokihi (Kenji Mizoguchi, 1955) xxx+ S
Boulevard de la mort / Deathproof (Quentin Tarantino, 2007) xxx+
Silence (Martin Scorsese, 2016) xxx +
Les Musiciens de Gion / Gion Bayashi (Kenji Mizoguchi, 1953) xxxx+ S
Les Amants crucifiés / Chikatsu Monogatari (Kenji Mizoguchi, 1954) xxxxx S
Jackie Brown (Quentin Tarantino, 1998) xxxx
Montparnasse 19 (Jacques Becker, 1958) xxx
La Grande Frousse puis La Cité de l'indicible peur (Jean-Pierre Mocky, 1964) xx+
Le Shérif est en prison / Blazzing Saddles (Mel Brooks, 1974) x+
Furie / The Fury (Brian De Palma, 1978) x
Passeur d'hommes / The Passage (Jack Lee Thompson, 1979) 0+ (sic)
Cinq pièces faciles / Five easy pieces (Bob Rafelson, 1971) xxx -
Films du mois précédents:
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Barème:
0 nul
x visible
xx pas mal
xxx bien
xxxx très bien voire excellent
xxxxx chef d'œuvre
S en salle
+/- variables d'ajustement
Dernière modification par Alexandre Angel le 31 août 19, 11:14, modifié 23 fois.
- Joshua Baskin
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Août 2019
Films découverts
L'amour est une fête (Cédric Anger) : 3/10
Un 22 juillet (Paul Greengrass) : 6/10
Tag (Jeff Tomsic) : 6,5/10
Il divo (Paolo Sorrentino) : 6,5/10
Le juge (Philippe Lefebvre) : 6/10
L'homme en plus (Paolo Sorrentino) : 6/10
Fleur de cactus (Gene Saks) : 6,5/10
L'ami de la famille (Paolo Sorrentino) : 3/10
Le complexe de l'amour (Paolo Sorrentino) : 3/10
The toxic avenger ( Lloyd Kaufman & Michael Herz) : 7,5/10
This must be the place (Paolo Sorrentino) : 4/10
The legacy (Richard Marquand) : 7,5/10
Charlie Bubbles (Albert Finney) : 4,5/10
Substitute (Vikash Dhorasoo & Fred Poulet) : 5/10
The Toxic Avenger, Part II ( Lloyd Kaufman & Michael Herz) : 6/10
Moi, Tonya (Craig Gillespie) 6/10
Mon ket (François Damiens) : 4/10
Roulez jeunesse (Julien Guetta) : 6/10
Summer camp (Alberto Marini) : 5/10
Rampage (Brad Peyton) : 2/10
Jerry Seinfeld : comedian (Christian Charles) : 6,5/10
Comme des garçons (Julien Hallard) : 5,5/10
Dragged across concrete (S. Craig Zahler) : 7/10
Films revus
Séries découvertes
Room 104, Saison 1 : 3/10
Room 104, Saison 2 : abandonnée
Mike, Saison 1 : 7/10
Arli$$, Saison 1 : 6,5/10
Paris Berlin : destins croisés, Saison unique : 8/10
Arli$$, Saison 2 : en cours
Films découverts
L'amour est une fête (Cédric Anger) : 3/10
Un 22 juillet (Paul Greengrass) : 6/10
Tag (Jeff Tomsic) : 6,5/10
Il divo (Paolo Sorrentino) : 6,5/10
Le juge (Philippe Lefebvre) : 6/10
L'homme en plus (Paolo Sorrentino) : 6/10
Fleur de cactus (Gene Saks) : 6,5/10
L'ami de la famille (Paolo Sorrentino) : 3/10
Le complexe de l'amour (Paolo Sorrentino) : 3/10
The toxic avenger ( Lloyd Kaufman & Michael Herz) : 7,5/10
This must be the place (Paolo Sorrentino) : 4/10
The legacy (Richard Marquand) : 7,5/10
Charlie Bubbles (Albert Finney) : 4,5/10
Substitute (Vikash Dhorasoo & Fred Poulet) : 5/10
The Toxic Avenger, Part II ( Lloyd Kaufman & Michael Herz) : 6/10
Moi, Tonya (Craig Gillespie) 6/10
Mon ket (François Damiens) : 4/10
Roulez jeunesse (Julien Guetta) : 6/10
Summer camp (Alberto Marini) : 5/10
Rampage (Brad Peyton) : 2/10
Jerry Seinfeld : comedian (Christian Charles) : 6,5/10
Comme des garçons (Julien Hallard) : 5,5/10
Dragged across concrete (S. Craig Zahler) : 7/10
Films revus
Séries découvertes
Room 104, Saison 1 : 3/10
Room 104, Saison 2 : abandonnée
Mike, Saison 1 : 7/10
Arli$$, Saison 1 : 6,5/10
Paris Berlin : destins croisés, Saison unique : 8/10
Arli$$, Saison 2 : en cours
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
AOUT 2019
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Mario, de Marcel Gisler : 6/10
Once Upon a Time... in Hollywood, de Quentin Tarantino : 7,5/10
Opium, d'Arielle Dombasle : 6,5/10
Roubaix, une lumière, d'Arnaud Desplechin : 3/10
Films revus ou redécouverts :
Film du mois, le récapitulatif :
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Mario, de Marcel Gisler : 6/10
Once Upon a Time... in Hollywood, de Quentin Tarantino : 7,5/10
Opium, d'Arielle Dombasle : 6,5/10
Roubaix, une lumière, d'Arnaud Desplechin : 3/10
Films revus ou redécouverts :
Film du mois, le récapitulatif :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
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L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Août 2019


Les ailes (William A. Wellman, 1927)
Lauréat du tout premier Oscar, le film fait en quelque sorte la démonstration parfaite qu’un réalisateur ne filme jamais mieux que ce qu’il connaît. Pilote de guerre décoré et ancien cascadeur aérien, Wellman a su en effet exploiter son expérience dans l’escadrille Lafayette pour donner vie à des personnages de jeunes gens embarqués la fleur au fusil pour une guerre qu’ils ne connaissent pas et dont ils n’ont pas saisi la gravité au départ. Volontiers héroïque, individualisée, mélodramatique, mue par une ferveur naïve et profondément juvénile qui se grippe à mesure que le récit devient signifiant (l’exploit final se confond complètement avec la tragédie), l’œuvre vaut avant tout pour ses spectaculaires figures de combats dans l’espace, issues d’un engagement physique quasi impensable aujourd’hui. 4/6
La peur (Roberto Rossellini, 1954)
Un metteur en scène-expérimentateur élabore un protocole d’observation fonctionnant à partir de stimuli très précis et devant aboutir à l’aveu de sa femme infidèle. La métaphore est claire : on est invité à être témoin de la mise à nu de la part maudite fondant la relation du cinéaste avec son épouse-actrice. Nordique, sombre, perdu dans les brumes, loin de la lumière de Stromboli ou de Voyage en Italie, le film n’a rien de néoréaliste ni de lyrique. Par cette façon de semer les indices sans se faire voir, cette course contre le temps qui se métamorphose en spirale d’angoisse, cette duplicité constante du couple, il semble traduire l’obstination avec laquelle Rossellini tente de se mesurer à Hitchcock, comme s’il était jaloux de ceux que le maître avait réalisés quelques années auparavant avec Ingrid Bergman. 4/6
Le coup de l’escalier (Robert Wise, 1959)
Deux ans avant l’explosion chromatique de West Side Story, Wise plongeait dans les entrailles de New York, captait l’atmosphère de lieux banals et insolites à la fois : un coin de Central Park, un bar de quartier, un terrain vague. Définis par des caractères tracés au couteau et par un contexte social, moral et politique très précis, les personnages y parlent de la guerre atomique, de Cap Canaveral, des Spoutniks. Pauvres gars écrasés par des tabous extérieurs et leurs propres inhibitions, dont le plan bute sur une aberration absurde : le racisme. La nervosité du style, le halètement des actions, la technique hachée où les pauses prennent figures de ponctuation contribuent à la réussite exemplaire de ce polar sec, haletant, cerné par la fatalité, qui n’a pas vraiment à rougir de The Asphalt Jungle ou de L’Ultime Razzia. 5/6
Clockers (Spike Lee, 1995)
Comme toujours chez Lee, la rue est à la fois le monde, son théâtre sa justification : les conflits les plus intimes y sont exposés aux yeux de tous, abolissant la barrière fictive entre privé et public. Précipités dans cet univers rassemblant en mosaïque le bien et le mal, la réussite sociale et la déchéance, l’argent propre et l’argent sale, les vieux et les jeunes, les Noirs et les Blancs, les individus se dépouillent de leur singularité pour devenir les rouages d’un mécanisme collectif implacable. Et l’auteur de livrer une analyse en bonne et due forme de certains points de tension endémique, d’associer avec sûreté un style éclaté à une écriture ferme tout en respectant les codes du genre criminel, de troubler la perception des personnages par des révélations inattendues qui ne brisent jamais la cohérence de l’histoire. 4/6
Oliver ! (Oliver Reed, 1968)
Dans les années soixante, adapter en luxueuses comédies musicales des classiques littéraires ou de grands succès de la scène pouvait quasiment garantir une moisson d’Oscars. Le film de Reed a bien confirmé, après West Side Story ou My Fair Lady, à quel point ce calcul était payant. Il s’apparente à une tentative de synthèse du cinéma britannique contemporain en un spectacle bigarré chantant et dansant, destiné à tous les publics. Les taudis savamment agencés des bas-fonds londoniens et les quartiers résidentiels tout baignés de soleil y abritent une faune caracolante aux débordements chorégraphiquement appliqués. Quant à la trame mélodramatique de Dickens, elle vient soutenir avec efficacité cette entreprise au pittoresque habilement dosé, exécutée selon les règles de la bienséance artistique. 4/6
Everybody wants some !! (Richard Linklater, 2016)
Vingt-trois ans après sa fresque sur la biture lycéenne, devenue culte auprès de hordes d’Américains prépubères, Linklater offre sans prendre grand risque, presque les mains dans les poches, une nouvelle tranche nostalgique de campus movie, où il semble vouloir se faire l’ethnologue rétrospectif de sa propre jeunesse. Sans tout à fait résister à la tentation de la reconstitution vintage, il s’appuie sur une troupe d’inconnus charismatiques pour attraper un air du temps idéalisé au travers d’expériences saisies à vif – sarcasmes, drague et fêtes orgiaques. Et cette chronique enlevée de l’amitié masculine d’explorer le rapport de l’individu au groupe, les mécaniques d’intégration, les principes parfois aliénants d’adhésion au collectif, et de célébrer avec charme et légèreté une insouciance en voie de disparition. 4/6
Quelle heure est-il (Ettore Scola, 1989)
Un père, un fils. Pour une journée de permission, le premier retrouve le second qui effectue son service militaire dans une petite ville côtière. Ils parlent, se révèlent ou se cachent, sur le port, au cinéma, dans un restaurant ou un bar. Ils s’aiment, de tout évidence, mais se sont peut-être ratés car ils n’avancent pas au même rythme. Et Scola de composer une partition sensible, une trêve mélancolique et sereine, pleine de notations chaleureuses et de sous-entendus blessés, d’attendrissements et d’affrontements, de drôlerie et d’amertume. Son alchimie tient aux rues désertes et mouillées, aux sourires de l’un, aux dérobades affectueuses de l’autre, à la chaîne des malentendus, aux paroles surabondantes qui disent ou qui cachent des vérités. Massimo Troisi est un exemple de finesse, Mastroianni royal. 5/6
La ragazza (Luigi Comencini, 1964)
Avec beaucoup de finesse, le cinéaste analyse les renoncements successifs, les fluctuations tactiques, les compromis et les dialectiques habiles qui ont abouti au découragement et à la démobilisation de la classe ouvrière. Il bâtit des personnages parfaitement situés dans leur temps, enlisés dans des trahisons qui les dépassent, victimes de la totalité du don qu’ils ont fait à la cause épousée. Le plus émouvant est bien sûr incarné par CC, innocente, charmeuse, pathétique, coquette, grave, sereine ou triste, femme en litige entre l’homme du miracle économique confortable et celui du soulèvement armé. Si la Révolution a sa beauté sauvage, sa sensuelle plénitude, si le baiser du triomphe a le goût de ses lèvres, si la mort pour la cause a l’anéantissement de ses étreintes, tout espoir n’est pas encore perdu. 5/6
Darling (John Schlesinger, 1965)
Cette cover-girl délurée et arriviste est une sorte de Bovary de l’âge pop, identifiant chacun de ses désirs à un droit qu’elle remporte de haute lutte sur la société. Comme Billy le menteur, elle tend vers la réalisation d’un rêve mais, une fois réalisé, celui-ci forgera sa prison irréelle et implacable. Devenue princesse italienne, elle sera l’incarnation désenchantée d’autres jeunes filles éprises d’évasion et de songes faciles. Le brio inventif, l’impertinence acerbe et l’ironie satirique de Schlesinger dépeignent ici une certaine perdition de la dolce vita cosmopolite du swinging London, qui vise à une contradiction arbitraire de toutes les formes d’équilibre pouvant rappeler de près ou de loin un ordre détesté. Le style y est aussi séduisant que le fond est amer, et l’étincelante Julie Christie y trouve un rôle en or. 5/6
Funny girl (William Wyler, 1968)
Comment Fanny Brice, un petite Juive d’un quartier populeux de Brooklyn, devient malgré son physique ingrat vedette du prestigieux Ziegfeld Follies, à Broadway. Comment, ayant conquis richesse et célébrité, elle découvre que l’amour et le bonheur sont plus difficiles à concilier. Argument archi-rebattu qu’un Cukor, parmi d’autres, avait su transcender avec Une Étoile est née. Wyler le traite sans aucun engagement, se contentant d’y apporter un professionnalisme vaguement lénifiant, voire platement conventionnel dans les parties sentimentales. Nulle faute de goût n’est à déplorer dans ce (long) exercice de confort glacé, dans ce luxe décoratif de musical tissant du cliché au kilomètre. L’ensemble est correct, appliqué, parfois somptueux, mais si dénué de saveur qu’il s’oublie dès la tombée de rideau. 3/6
Roubaix, une lumière (Arnaud Desplechin, 2019)
Il aurait été saugrenu d’attendre de la première incursion du réalisateur dans le polar autre chose qu’une proposition personnelle. C’est comme une enquête de Simenon revue par Dostoïevski, dont le héros serait moins un policier qu’un accoucheur de vérité, un confesseur de la parole libératrice, un ange de douceur et de patience – vertus ne parasitant à aucun moment l’acuité qui caractérise le récit. Sans donner congé au biographique et au romanesque, les deux forces ayant toujours nourri son œuvre, le cinéaste scrute ces profondeurs de la condition humaine que reflètent la misère et la détresse sociales. Sa méthode relève ainsi d’un art de comprendre, de regarder le monde bien en face, avec une empathie profonde que relaient les prestations très émouvantes de son impressionnant trio d’acteurs. 5/6
Une fille facile (Rebecca Zlotowski, 2019)
Si l’habit ne fait pas le moine, la bimbo ne fait pas forcément la godiche écervelée. Telle est la thèse explorée par cette chronique estivale, ensoleillée, sans jugement et vaguement perverse, d’un indolent spleen et d’une consommation désinvolte. Assumant l’héritage du conte moraliste (celui de Rohmer bien sûr, mais aussi de la Sagan de Bonjour Tristesse), Zlotowski traite de la drague et du sexe comme arme de conquête sociale, de la marchandisation des personnes, de la violence feutrée des rapports de classes, de la liberté – ce concept à définition variable dont elle inverse les stéréotypes. Elle se place du côté de l’expérience, valorise sa fonction d’enseignement, mais n’échappe pas à une certaine raideur discursive que Zahia Dehar (poupée en plastique, actrice limitée) ne conjure pas tout à fait. 4/6
Lauréat du tout premier Oscar, le film fait en quelque sorte la démonstration parfaite qu’un réalisateur ne filme jamais mieux que ce qu’il connaît. Pilote de guerre décoré et ancien cascadeur aérien, Wellman a su en effet exploiter son expérience dans l’escadrille Lafayette pour donner vie à des personnages de jeunes gens embarqués la fleur au fusil pour une guerre qu’ils ne connaissent pas et dont ils n’ont pas saisi la gravité au départ. Volontiers héroïque, individualisée, mélodramatique, mue par une ferveur naïve et profondément juvénile qui se grippe à mesure que le récit devient signifiant (l’exploit final se confond complètement avec la tragédie), l’œuvre vaut avant tout pour ses spectaculaires figures de combats dans l’espace, issues d’un engagement physique quasi impensable aujourd’hui. 4/6
La peur (Roberto Rossellini, 1954)
Un metteur en scène-expérimentateur élabore un protocole d’observation fonctionnant à partir de stimuli très précis et devant aboutir à l’aveu de sa femme infidèle. La métaphore est claire : on est invité à être témoin de la mise à nu de la part maudite fondant la relation du cinéaste avec son épouse-actrice. Nordique, sombre, perdu dans les brumes, loin de la lumière de Stromboli ou de Voyage en Italie, le film n’a rien de néoréaliste ni de lyrique. Par cette façon de semer les indices sans se faire voir, cette course contre le temps qui se métamorphose en spirale d’angoisse, cette duplicité constante du couple, il semble traduire l’obstination avec laquelle Rossellini tente de se mesurer à Hitchcock, comme s’il était jaloux de ceux que le maître avait réalisés quelques années auparavant avec Ingrid Bergman. 4/6
Le coup de l’escalier (Robert Wise, 1959)
Deux ans avant l’explosion chromatique de West Side Story, Wise plongeait dans les entrailles de New York, captait l’atmosphère de lieux banals et insolites à la fois : un coin de Central Park, un bar de quartier, un terrain vague. Définis par des caractères tracés au couteau et par un contexte social, moral et politique très précis, les personnages y parlent de la guerre atomique, de Cap Canaveral, des Spoutniks. Pauvres gars écrasés par des tabous extérieurs et leurs propres inhibitions, dont le plan bute sur une aberration absurde : le racisme. La nervosité du style, le halètement des actions, la technique hachée où les pauses prennent figures de ponctuation contribuent à la réussite exemplaire de ce polar sec, haletant, cerné par la fatalité, qui n’a pas vraiment à rougir de The Asphalt Jungle ou de L’Ultime Razzia. 5/6
Clockers (Spike Lee, 1995)
Comme toujours chez Lee, la rue est à la fois le monde, son théâtre sa justification : les conflits les plus intimes y sont exposés aux yeux de tous, abolissant la barrière fictive entre privé et public. Précipités dans cet univers rassemblant en mosaïque le bien et le mal, la réussite sociale et la déchéance, l’argent propre et l’argent sale, les vieux et les jeunes, les Noirs et les Blancs, les individus se dépouillent de leur singularité pour devenir les rouages d’un mécanisme collectif implacable. Et l’auteur de livrer une analyse en bonne et due forme de certains points de tension endémique, d’associer avec sûreté un style éclaté à une écriture ferme tout en respectant les codes du genre criminel, de troubler la perception des personnages par des révélations inattendues qui ne brisent jamais la cohérence de l’histoire. 4/6
Oliver ! (Oliver Reed, 1968)
Dans les années soixante, adapter en luxueuses comédies musicales des classiques littéraires ou de grands succès de la scène pouvait quasiment garantir une moisson d’Oscars. Le film de Reed a bien confirmé, après West Side Story ou My Fair Lady, à quel point ce calcul était payant. Il s’apparente à une tentative de synthèse du cinéma britannique contemporain en un spectacle bigarré chantant et dansant, destiné à tous les publics. Les taudis savamment agencés des bas-fonds londoniens et les quartiers résidentiels tout baignés de soleil y abritent une faune caracolante aux débordements chorégraphiquement appliqués. Quant à la trame mélodramatique de Dickens, elle vient soutenir avec efficacité cette entreprise au pittoresque habilement dosé, exécutée selon les règles de la bienséance artistique. 4/6
Everybody wants some !! (Richard Linklater, 2016)
Vingt-trois ans après sa fresque sur la biture lycéenne, devenue culte auprès de hordes d’Américains prépubères, Linklater offre sans prendre grand risque, presque les mains dans les poches, une nouvelle tranche nostalgique de campus movie, où il semble vouloir se faire l’ethnologue rétrospectif de sa propre jeunesse. Sans tout à fait résister à la tentation de la reconstitution vintage, il s’appuie sur une troupe d’inconnus charismatiques pour attraper un air du temps idéalisé au travers d’expériences saisies à vif – sarcasmes, drague et fêtes orgiaques. Et cette chronique enlevée de l’amitié masculine d’explorer le rapport de l’individu au groupe, les mécaniques d’intégration, les principes parfois aliénants d’adhésion au collectif, et de célébrer avec charme et légèreté une insouciance en voie de disparition. 4/6
Quelle heure est-il (Ettore Scola, 1989)
Un père, un fils. Pour une journée de permission, le premier retrouve le second qui effectue son service militaire dans une petite ville côtière. Ils parlent, se révèlent ou se cachent, sur le port, au cinéma, dans un restaurant ou un bar. Ils s’aiment, de tout évidence, mais se sont peut-être ratés car ils n’avancent pas au même rythme. Et Scola de composer une partition sensible, une trêve mélancolique et sereine, pleine de notations chaleureuses et de sous-entendus blessés, d’attendrissements et d’affrontements, de drôlerie et d’amertume. Son alchimie tient aux rues désertes et mouillées, aux sourires de l’un, aux dérobades affectueuses de l’autre, à la chaîne des malentendus, aux paroles surabondantes qui disent ou qui cachent des vérités. Massimo Troisi est un exemple de finesse, Mastroianni royal. 5/6
La ragazza (Luigi Comencini, 1964)
Avec beaucoup de finesse, le cinéaste analyse les renoncements successifs, les fluctuations tactiques, les compromis et les dialectiques habiles qui ont abouti au découragement et à la démobilisation de la classe ouvrière. Il bâtit des personnages parfaitement situés dans leur temps, enlisés dans des trahisons qui les dépassent, victimes de la totalité du don qu’ils ont fait à la cause épousée. Le plus émouvant est bien sûr incarné par CC, innocente, charmeuse, pathétique, coquette, grave, sereine ou triste, femme en litige entre l’homme du miracle économique confortable et celui du soulèvement armé. Si la Révolution a sa beauté sauvage, sa sensuelle plénitude, si le baiser du triomphe a le goût de ses lèvres, si la mort pour la cause a l’anéantissement de ses étreintes, tout espoir n’est pas encore perdu. 5/6
Darling (John Schlesinger, 1965)
Cette cover-girl délurée et arriviste est une sorte de Bovary de l’âge pop, identifiant chacun de ses désirs à un droit qu’elle remporte de haute lutte sur la société. Comme Billy le menteur, elle tend vers la réalisation d’un rêve mais, une fois réalisé, celui-ci forgera sa prison irréelle et implacable. Devenue princesse italienne, elle sera l’incarnation désenchantée d’autres jeunes filles éprises d’évasion et de songes faciles. Le brio inventif, l’impertinence acerbe et l’ironie satirique de Schlesinger dépeignent ici une certaine perdition de la dolce vita cosmopolite du swinging London, qui vise à une contradiction arbitraire de toutes les formes d’équilibre pouvant rappeler de près ou de loin un ordre détesté. Le style y est aussi séduisant que le fond est amer, et l’étincelante Julie Christie y trouve un rôle en or. 5/6
Funny girl (William Wyler, 1968)
Comment Fanny Brice, un petite Juive d’un quartier populeux de Brooklyn, devient malgré son physique ingrat vedette du prestigieux Ziegfeld Follies, à Broadway. Comment, ayant conquis richesse et célébrité, elle découvre que l’amour et le bonheur sont plus difficiles à concilier. Argument archi-rebattu qu’un Cukor, parmi d’autres, avait su transcender avec Une Étoile est née. Wyler le traite sans aucun engagement, se contentant d’y apporter un professionnalisme vaguement lénifiant, voire platement conventionnel dans les parties sentimentales. Nulle faute de goût n’est à déplorer dans ce (long) exercice de confort glacé, dans ce luxe décoratif de musical tissant du cliché au kilomètre. L’ensemble est correct, appliqué, parfois somptueux, mais si dénué de saveur qu’il s’oublie dès la tombée de rideau. 3/6
Roubaix, une lumière (Arnaud Desplechin, 2019)
Il aurait été saugrenu d’attendre de la première incursion du réalisateur dans le polar autre chose qu’une proposition personnelle. C’est comme une enquête de Simenon revue par Dostoïevski, dont le héros serait moins un policier qu’un accoucheur de vérité, un confesseur de la parole libératrice, un ange de douceur et de patience – vertus ne parasitant à aucun moment l’acuité qui caractérise le récit. Sans donner congé au biographique et au romanesque, les deux forces ayant toujours nourri son œuvre, le cinéaste scrute ces profondeurs de la condition humaine que reflètent la misère et la détresse sociales. Sa méthode relève ainsi d’un art de comprendre, de regarder le monde bien en face, avec une empathie profonde que relaient les prestations très émouvantes de son impressionnant trio d’acteurs. 5/6
Une fille facile (Rebecca Zlotowski, 2019)
Si l’habit ne fait pas le moine, la bimbo ne fait pas forcément la godiche écervelée. Telle est la thèse explorée par cette chronique estivale, ensoleillée, sans jugement et vaguement perverse, d’un indolent spleen et d’une consommation désinvolte. Assumant l’héritage du conte moraliste (celui de Rohmer bien sûr, mais aussi de la Sagan de Bonjour Tristesse), Zlotowski traite de la drague et du sexe comme arme de conquête sociale, de la marchandisation des personnes, de la violence feutrée des rapports de classes, de la liberté – ce concept à définition variable dont elle inverse les stéréotypes. Elle se place du côté de l’expérience, valorise sa fonction d’enseignement, mais n’échappe pas à une certaine raideur discursive que Zahia Dehar (poupée en plastique, actrice limitée) ne conjure pas tout à fait. 4/6
Et aussi :
The wicker man (Robin Hardy, 1973) - 4/6
Perdrix (Erwan Le Duc, 2019) - 4/6
La femme du boulanger (Marcel Pagnol, 1938) - 4/6
Repo man (Alex Cox, 1984) - 4/6
Scorpio rising (Kenneth Anger, 1963) - 5/6 (CM)
Films des mois précédents :
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Re: Votre film du mois d'Aout 2019
Film du mois :
La ligne rouge-Terrence Malick

Films découverts :
Fort Apache-John Ford : 7/10
Protégé-Tung-Shing Yee : 6,5/10
The Lost City of Z-James Gray : 7,5/10
Pierrot le fou-Jean-Luc Godard : 7/10
La vie d'Adèle-Abdellatif Kechiche : 7,5/10
Hôtel des Amériques-André Téchiné : 6,5/10
Cléo de 5 à 7-Agnès Varda : 7/10
Mission Impossible : Rogue Nation-Christopher McQuarrie : 6,5/10
La ligne rouge-Terrence Malick : 9/10
La baie des anges-Jacques Demy : 6/10
Lo voglio morto (Clayton l'implacable)-Paolo Bianchini : 4/10
Interstellar-Christopher Nolan : 7,5/10
Été 93-Carla Simón : 6,5/10
L'enfer du dimanche-Oliver Stone : 7,5/10
La grande illusion-Jean Renoir : 8/10
Buffet froid-Bertrand Blier : 6,5/10
Last Man Standing-Walter Hill : 6,5/10
Le Bonheur-Agnès Varda : 7,5/10
Last Days of Summer-Jason Reitman : 5/10
The Homesman-Tommy Lee Jones : 5,5/10
Kingpin-Farrelly brothers : 6/10
Arlington Road-Mark Pellington : 6/10
Prospect-Christopher Caldwell, Zeek Earl : 6/10
The Guilty-Gustav Möller : 7/10
Week-end à Zuydcoote-Henri Verneuil : 7/10
Le Jardin du diable-Henry Hathaway : 7/10
Nocturnal Animals-Tom Ford : 6/10
Série noire- Alain Corneau : 7,5/10
First Man-Damien Chazelle : 6,5/10
Un jour dans la vie de Billy Lynn-Ang Lee : 6,5/10
Drug War-Johnnie To : 7/10
Hurricane Carter-Norman Jewison : 5/10
Attache-moi !-Pedro Almodóvar : 7,5/10
Kill the Messenger (Secret d'état)-Michael Cuesta : 6,5/10
Aniara-Pella Kagerman, Hugo Lilja : 5/10
Parle avec elle-Pedro Almodóvar : 8/10
Steve Jobs-Danny Boyle : 5/10
Tout sur ma mère-Pedro Almodóvar : 7,5/10
Plein soleil-René Clément : 7,5/10
La mauvaise éducation-Pedro Almodóvar : 5/10
Mommy-Xavier Dolan : 7,5/10
Driver-Walter Hill : 6,5/10
Volver-Pedro Almodóvar : 7/10
La loi du désir-Pedro Almodóvar : 5/10
It's Kind of a Funny Story (Une drôle d'histoire)-Anna Boden, Ryan Fleck : 6,5/10
Joy Ride (Une virée en enfer)-John Dahl : 6,5/10
Mr. Klein-Joseph Losey : 6,5/10
En chair et en os-Pedro Almodóvar : 7/10
3h10 pour Yuma-James Mangold : 4/10
Étreintes brisées-Pedro Almodóvar : 7,5/10
Lonely Are the Brave (Seuls sont les indomptés)-David Miller : 8/10
La fleur de mon secret-Pedro Almodóvar : 5/10
The Tale-Jennifer Fox : 6,5/10
Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?-Pedro Almodóvar : 5/10
Contes de juillet-Guillaume Brac : 7/10
Looking for Eric-Ken Loach : 6/10
The Bourne Ultimatum (La vengeance dans la peau)-Paul Greengrass : 7/10
Films redécouverts :
La isla mínima-Alberto Rodríguez : 6/10
Il était une fois... la révolution-Sergio Leone : 8/10
Shutter Island-Martin Scorsese : 7/10
Master and commander : De l'autre côté du monde-Peter Weir : 8/10
Seul au monde-Robert Zemeckis : 7/10
Whiplash-Damien Chazelle : 8/10
Inherent Vice-Paul Thomas Anderson : 6,5/10
Le petit lieutenant-Xavier Beauvois : 7/10
Ce sentiment de l'été-Mikhaël Hers : 8/10
The Bourne Identity (La mémoire dans la peau)-Doug Liman : 6,5/10
The Bourne Supremacy (La mort dans la peau)-Paul Greengrass : 7/10
La piel que habito-Pedro Almodóvar : 7/10
De guerre lasse-Olivier Panchot : 5,5/10
Documentaires et séries documentaires découvert(e)s :
Last Chance U (Netflix) : Saison 3 épisode 1
Le Grand Bal-Laetitia Carton : 6,5/10
Séries en cours :
Entourage : Saison 5 épisode 1
Last Chance U : Saison 3 épisode 4
Mindhunter : Saison 1 redécouverte : 8/10 Saison 2 : visionnage terminé : 7/10
Vice Principals : Série terminée : 6,5/10
Beat : Saison 1 épisode 6
The Office US : Saison 2 épisode 2
La ligne rouge-Terrence Malick

Films découverts :
Fort Apache-John Ford : 7/10
Protégé-Tung-Shing Yee : 6,5/10
The Lost City of Z-James Gray : 7,5/10
Pierrot le fou-Jean-Luc Godard : 7/10
La vie d'Adèle-Abdellatif Kechiche : 7,5/10
Hôtel des Amériques-André Téchiné : 6,5/10
Cléo de 5 à 7-Agnès Varda : 7/10
Mission Impossible : Rogue Nation-Christopher McQuarrie : 6,5/10
La ligne rouge-Terrence Malick : 9/10
La baie des anges-Jacques Demy : 6/10
Lo voglio morto (Clayton l'implacable)-Paolo Bianchini : 4/10
Interstellar-Christopher Nolan : 7,5/10
Été 93-Carla Simón : 6,5/10
L'enfer du dimanche-Oliver Stone : 7,5/10
La grande illusion-Jean Renoir : 8/10
Buffet froid-Bertrand Blier : 6,5/10
Last Man Standing-Walter Hill : 6,5/10
Le Bonheur-Agnès Varda : 7,5/10
Last Days of Summer-Jason Reitman : 5/10
The Homesman-Tommy Lee Jones : 5,5/10
Kingpin-Farrelly brothers : 6/10
Arlington Road-Mark Pellington : 6/10
Prospect-Christopher Caldwell, Zeek Earl : 6/10
The Guilty-Gustav Möller : 7/10
Week-end à Zuydcoote-Henri Verneuil : 7/10
Le Jardin du diable-Henry Hathaway : 7/10
Nocturnal Animals-Tom Ford : 6/10
Série noire- Alain Corneau : 7,5/10
First Man-Damien Chazelle : 6,5/10
Un jour dans la vie de Billy Lynn-Ang Lee : 6,5/10
Drug War-Johnnie To : 7/10
Hurricane Carter-Norman Jewison : 5/10
Attache-moi !-Pedro Almodóvar : 7,5/10
Kill the Messenger (Secret d'état)-Michael Cuesta : 6,5/10
Aniara-Pella Kagerman, Hugo Lilja : 5/10
Parle avec elle-Pedro Almodóvar : 8/10
Steve Jobs-Danny Boyle : 5/10
Tout sur ma mère-Pedro Almodóvar : 7,5/10
Plein soleil-René Clément : 7,5/10
La mauvaise éducation-Pedro Almodóvar : 5/10
Mommy-Xavier Dolan : 7,5/10
Driver-Walter Hill : 6,5/10
Volver-Pedro Almodóvar : 7/10
La loi du désir-Pedro Almodóvar : 5/10
It's Kind of a Funny Story (Une drôle d'histoire)-Anna Boden, Ryan Fleck : 6,5/10
Joy Ride (Une virée en enfer)-John Dahl : 6,5/10
Mr. Klein-Joseph Losey : 6,5/10
En chair et en os-Pedro Almodóvar : 7/10
3h10 pour Yuma-James Mangold : 4/10
Étreintes brisées-Pedro Almodóvar : 7,5/10
Lonely Are the Brave (Seuls sont les indomptés)-David Miller : 8/10
La fleur de mon secret-Pedro Almodóvar : 5/10
The Tale-Jennifer Fox : 6,5/10
Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?-Pedro Almodóvar : 5/10
Contes de juillet-Guillaume Brac : 7/10
Looking for Eric-Ken Loach : 6/10
The Bourne Ultimatum (La vengeance dans la peau)-Paul Greengrass : 7/10
Films redécouverts :
La isla mínima-Alberto Rodríguez : 6/10
Il était une fois... la révolution-Sergio Leone : 8/10
Shutter Island-Martin Scorsese : 7/10
Master and commander : De l'autre côté du monde-Peter Weir : 8/10
Seul au monde-Robert Zemeckis : 7/10
Whiplash-Damien Chazelle : 8/10
Inherent Vice-Paul Thomas Anderson : 6,5/10
Le petit lieutenant-Xavier Beauvois : 7/10
Ce sentiment de l'été-Mikhaël Hers : 8/10
The Bourne Identity (La mémoire dans la peau)-Doug Liman : 6,5/10
The Bourne Supremacy (La mort dans la peau)-Paul Greengrass : 7/10
La piel que habito-Pedro Almodóvar : 7/10
De guerre lasse-Olivier Panchot : 5,5/10
Documentaires et séries documentaires découvert(e)s :
Last Chance U (Netflix) : Saison 3 épisode 1
Le Grand Bal-Laetitia Carton : 6,5/10
Séries en cours :
Entourage : Saison 5 épisode 1
Last Chance U : Saison 3 épisode 4
Mindhunter : Saison 1 redécouverte : 8/10 Saison 2 : visionnage terminé : 7/10
Vice Principals : Série terminée : 6,5/10
Beat : Saison 1 épisode 6
The Office US : Saison 2 épisode 2
Dernière modification par AntonChigurh le 10 sept. 19, 09:37, modifié 42 fois.