AVRIL 2017
FILM DU MOIS:
Saving Sally, de Avid Liongoren (2016) 9/10 - Immense coup de coeur pour ce film qui allie images réelles et animation. Sur la base d'un récit de high school romance, dans une forme ultra-inventive et dotée d'un charme fou, dans une approche simple mais jamais naïve de son sujet,
Saving Sally est pour moi la grande surprise du BIFFF 2017. En espérant qu'un distributeur se décide...
FILMS DECOUVERTS:
Ghost in the Shell, de Rupert Sanders (2016) 7,5/10 - Une bonne surprise que cette adaptation assez réussie, qui simplifie sans tout sacrifier, mais parvient à assurer un certain niveau visuel.
Sage femme, de Martin Provost (2017) 8/10 - Un film qui vaut surtout pour son casting, mais celui-ci est aux petits oignons et livre un récit tout en nuances, aux dialogues efficaces et bien servi, qui trotte en tête pour un moment...
Je la connaissais bien, de Antonio Pietrangeli (1965) 8,5/10 - Ce très touchant récit d'une jeune femme montée en ville pour devenir un star fait un portrait mordant de son époque, qu'adoucit le charme de Stefania Sandrelli et la BO nostalgique d'une pop italienne de haute tenue.
Fixeur, d'Adrian Sitaru (2017) 8/10 - Tiré d'une histoire vraie, un film qui pose de lourdes questions morales.
La belle noiseuse, de Jacques Rivette (1991) 8,5/10 - Le trouble récit d'une relation artiste-modèle où l'on s'interroge sur l'art et son sens. La longueur du film ne dessert aucunement la force de son propos.
Orpheline, d'Arnaud des Pallieres (2017) 6/10 - Un bon casting, mais un récit peu fin qui construit un personnage de femme déchirée à la truelle, à force de drames lourds et appuyés...
Brimstone, de Martin Koolhoven (2016) 4/10 - Trop long, moraliste et didactique, accumulant les invraisemblances, complaisant. Mais bon, on apprécie Guy Pearce en méchant omniprésent fou de Dieu, bien qu'un peu dans l'ombre du Révérend Powell de la Nuit du Chasseur;..
Police Story 3, de Stanley Tong (1992) 7,5/10 - Moins drole que ses prédécesseur, plus orienté action et gunfights, ce film adjoint à Jackie Chan une Michelle Yeoh qui lui pique la vedette, notamment dans la séquence finale sur un train en marche qui relève du tour de force.
Underworld : Rise of the Lycans, de Patrick Tatopoulos (2009) 6/10 - Bien meilleur que Wiseman, Tatopoulos propose un récit antérieur aux deux films, qui se passe au Moyen-Age. Les codes de la franchise étant ce qu'ils sont (lumière, musique, récit), il ne s'en sort pas si mal.
Goto, l'ile d'amour, de Walerian Borowczyk (1969) 4/10 - Preuve par l'exemple que l'originalité ne fait pas forcément un bon film. Mais c'est indéniablement une curiosité, qui fait penser à un croisement insolite entre le Roi et l'oiseau et delicatessen...
Le chant de la mer, de Tomm Moore (2014) 8/10 - Un très beau conte irlandais au graphisme somptueux.
Underworld : Nouvelle Ere, de Måns Mårlind & Björn Stein (2012) 7/10 - La saga underworld s'améliore dès lors que Wiseman lache les manettes, et gagne en imagination.
Nails, de Dennis Bartok (2017) 7/10 - Une ghost story à l'ambiance travaillée où l'on frissonne pas mal...
Strangled, de Arpad Sopsits (2016) 5/10 - Un récit de
serial killer historique, ancré en Europe de l'Est, où la politique joue sur l'enquête. Dommage qu'une certaine lenteur et une indécision dans ce qui est raconté (gros ventre mou) empèse le film, dont certains plans sont réussis.
This Giant Papier-Maché Boulder is Actually Really Heavy, de Christian Nicholson (2017) 7/10 - Un film pour geeks, bourré de références, mais assez drole et au final charmant.
Hidden Reserves, de Valentin Hitz (2017) 6/10 - Partant d'une bonne idée de SF (les gens endettés prennent une assurance-mort pour éviter un maintien en vie artificiel après leur déces, dont l'exploitation paierait leur dette), le film se révèle trop froid et lent, et peine à intéresser. Ca reste intrigant.
Safe Neighborhood, de Chris Peckover (2016) 8/10 - Une farce de Noël horrifique qui multiplie les surprises et déjoue les attentes avec humour. Très sympa.
Le serpent aux mille coupures, d'Eric Valette (2017) 5/10 - Un polar-BD ludique, mais qui peine à trancher entre un certain réalisme et une approche westernienne très invraisemblable. On reste sur sa faim malgré quelques bons moments.
Johnny Frank Garrett's Last Word, de Simon Rumley (2015) 4/10 - Partant d'un excellent documentaire, Rumley foire son sujet à coup de plans en biais et de surimpressions foireuses... Le point de départ reste dérangeant, mais il n'y a pas grand chose d'autre.
Happy Hunting, de Joe Dietsch & Louie Gibson (2017) 6,5/10 - On est loin de Zaroff, mais ce film de rednecks chasseurs est réussi par moments. Dommage qu'il soit trop long.
Gantz : 0, de Yasushi Kawamura & Keiichi Saitô (2016) 7/10 - Ma première rencontre avec l'univers de Gantz. L'animation est sympa, il y a beaucoup de monstres de toute sorte, même si l'ensemble fait plus jeu vidéo que film...
We go on, de Jesse Holland & Andy Mitton (2016) 7,5/10 - Un petit indie américain bien fichu, où le héros cherche des preuves de la vie après la mort, aidé en cela par sa mère. On se prend bien au jeu...
Orbiter 9, de Hatem Khraiche (2017) 7,5/10 - Un joli film d'anticipation espagnole qui évolue en polar ou en romance... C'est assez bien fait et on s'attache vite aux personnages.
The Top Secret: Murder in Mind, de Keishi Ohtomo (2016) 2/10 - Il semble que le matériau d'origine, manga ou série animée, soit riche. Malheureusement, du coup le pauvre réalisateur se perd en cours de route et son film ne tient plus debout, on s'y ennuie ferme et ses invraisemblances ne font même plus sourire...
White Coffin, de Daniel de la Vega (2016) 6,5/10 - Une jeune maman se retrouve prise au piège d'un jeu diabolique organisé par des satanistes. Loin d'être parfait, mais on peut se prendre au jeu et passer un bon moment.
Another Evil, de Carson D. Mell (2016) 7,5/10 - Un autre indie US à faible budget qui fonctionne vraiment bien. L'exorcisme d'une maison devient prétexte à un récit assez remarquable de bromance contrariée. Je le reverrais volontiers, celui-ci.
Kill Command, de Steven Gomez (2016) 7/10 - Un film de guerre/SF dans lequel des robots fous s'en prennent à une escouade de soldats en manoeuvre. Divertissant et pas mal fait.
The Village of no return, de Yu-Hsun Chen (2017) 8/10 - Une comédie grand public drole, qui est aussi une fable politique assez pertinente, où l'on propose la perte de mémoire pour éviter les remords et la honte (mais un peuple sans mémoire est un peuple manipulable...).
Hentai Kamen 2, de Yûichi Fukuda (2016) 6/10 - Si le concept de base de cette comédie reste hilarant et offre quelques bons moments, cette suite paresseuse et trop longue use le concept jusqu'à la ficelle...
Therapy, de Nathan Ambrosioni (2016) 6/10 - Un found footage assez classique, pas toujours bien joué mais tout à fait honorable pour un film réalisé par un garçon de 17 ans.
Boy missing, de Mar Targarona (2016) 7/10 - Un bon petit polar assez machiavélique. Pas révolutionnaire, mais la mécanique est assez bien huilée.
Eat local, de Jason Flemyng (2016) 8/10 - Beaucoup d'humour et de satire sociale dans cette comédie vampirique portée par un casting de premier plan.
Little nightmares, de Takashi Shimizu (2017) 7,5/10 - Le spectre d'enfants disparus fait payer les adultes pour leur maltraitance... Une mise en scène enlevée, et un récit à mi-chemin entre horreur et urban fantasy.
Re:born, de Yûji Shimomura (2016) 2/10 - Film de guerre décontextualisé, aux allures de jeu vidéo ultra-répétitif,
Re:born ennuie, et même la musique de Kenji Kawai ne sauve pas le film.
Vampire Cleanup Department, de Sin-Hang Chiu & Pak-Wing Yan (2017) 8/10 - Un croisement entre Mr Vampire et Men In Black, à la fois très drole et assez romantique...
Interchange, de Dain Said (2016) 4/10 - Un film de Malaisie qui explore le folklore du pays en le croisant avec une enquête policière. Dommage que le tout soit si mal fichu...
The White King, de Alex Helfrecht & Jörg Tittel (2016) 6.5/10 - Une fable sur le totalitarisme qui n'est pas sans charme, pour peu qu'on accepte quelques simplifications un peu maladroites...
The Limehouse Golem, de Juan Carlos Medina (2016) 7.5/10 - Une enquête dans l'Angleterre victorienne qui explore le monde du music hall, et bénéficie d'un production design de premier ordre et d'un bon casting. Un film très réussi.
Hypersomnia, de Gabriel Grieco (2016) 1/10 - Un pauvre film qui essaie d'aborder la traite des femmes, mais aborde son sujet avec une complaisance gênante que la faiblesse de la mise en scène et des acteurs ne viendra jamais atténuer.
Call of heroes, de Benny Chan (2016) 8/10 - Une sorte de western kung-fu aux chorégraphies géniales (Sammo Hung inside)...
Will you be there ? de Ji-Yeong Hong (2016) 6/10 - Une espèce de guimauve autour d'un joli récit de voyage dans le temps. On ne s'ennuie pas, mais c'est un peu too much du coté gnangnan...
Kung fu Yoga, de Stanley Tong (2016) 7/10 - Un film assez divertissant, où l'on voyage et joue du coté bling bling du cinéma indien. Jackie Chan s'en donne à coeur joie.
Dead man tells his own tale, de Fabian Forte (2016) 2/10 - Décidément, le film de genre argentin ne me réussit guère... Ici, le prétexte féministe s'estompe sous une mise en scène empesée qui multiplie les effets et perd définitivement le spectateur.
Meatball Machine Kodoku, de Yoshihiro Nishimura (2017) 7.5/10 - Star du BIFFF, le maquilleur effets spéciaux fou nous fait un récit de transmutations horrifiques qui évoque Tsukamoto, en plus ludique... Inventif, très potache et drole.
Sori: voice from the heart /
Robot Sound, de Ho-jae Lee (2016) 7/10 - Imparfait mais assez charmant, dans une veine à voir avec des enfants...
Small Town Killers, de Ole Bornedal (2017) 6.5/10 - Une comédie de couple satirique assez cruelle, qui compte quelques moments comiques excellents, mais aussi quelques moments creux...
Prey, de Dick Maas (2016) 7/10 - De la pure série B, avec budget faible et raccourcis narratifs, mais on s'amuse beaucoup et le film est bourré d'idées très sympathiques.
Don't kill it, de Mike Mendez (2016) 7/10 - Là encore, le film est assez cheap, mais il contient son lot d'éléments de genre ludiques et bien ficelés, de quoi largement amuser l'amateur...
The night watchmen, de Mitchell Altieri (2016) 6,5/10 - Gore et ludique, assez limité tout de même, mais on rit beaucoup.
Night of something strange, de Jonathan Straiton (2016) 5/10 - A réserver à un public averti, ce film ultra-gore et répugnant pratique beaucoup l'humour noir et le craspec à bas budget... Il garde néanmoins le rythme et le récit.
Child eater, de Erlingur Thoroddsen (2016) 5/10
The young girl, de William Oldroyd (2016) 6/10 - Un drame policier d'époque, globalement efficace malgré un certain désintérêt pour l'héroïne.
Toni, de Jean Renoir (1935) 8/10 - Un drame naturaliste sur les malheurs amoureux d'un immigré espagnol, d'une grande modernité dans son traitement.
Une femme infidèle, de Claude Chabrol (1969) 7/10 - Stephane Audran et Michel Bouquet dans un drame policier de la jalousie, assez froid mais assez glacial aussi...
Ninja Scroll, de Yoshiaki Kawajiri (1993) 7,5/10 - Un anime à base de ninja, de guerriers aux pouvoirs démoniaques et de shogun de l'ombre. L'action est très inventive et ludique, on en prend plein les yeux.
Les glaneurs et la glaneuse, d'Agnes Varda (2000) 9/10 - Un excellent documentaire, entre enquête instruite et flanerie fantaisiste. Le travail de Varda est vraiment admirable.
Donne-moi des yeux, de Sacha Guitry (1943) 7,5/10 - Quelques très chouettes moments dans le Palais de Chaillot, mais le coté mélo est un peu appuyé...
Les glaneurs et la glaneuse... Deux ans après, d'Agnes Varda (2002) 7,5/10 - Un bel épilogue au film, qui se suffisant néanmoins par lui-même.
La chute de la maison Usher, de Jean Epstein (1928) 7,5/10 - Un peu trop d'effets de style au détriment de la narration, mais l'ensemble reste assez magique.
Tout va bien, de Jean-Luc Godard (1972) 7,5/10 - Un film post-soixante-huitard, chargé politiquement mais formellement assez fabuleux. Un film dont la pertinence reste intacte en nos temps socialement troublés...
Les enquêtes du Département V: Miséricorde, de Mikkel Nørgaard (2013) 7,5/10 - Un polar assez classique, mais bien tenu et visuellement très réussi.
Swiss Army Man, de Dan Kwan & Daniel Scheinert (2016) 7/10 - Une sorte de film concept qui fonctionne assez bien, malgré un coté délirant, surtout grace à Paul Dano.
Les tricheurs, de Marcel Carné (1958) 8/10 - Le portrait d'une jeunesse désenchantée qui se perd dans son besoin d'affirmer sa liberté. Un film assez émouvant, accompagné d'une BO jazzy particulièrement réussie.
Model Shop, de Jacques Demy (1969) 7/10 - Une errance qui retranscrit l'atmosphère assez spéciale du LA de cette époque, et des retrouvailles avec Lola, dans un film qui peine à donner chair à son récit de crise introspective...
The President's Last Bang, de Im Sang-Soo (2005) 8/10 - Le récit circonstancié de l'assassinat d'un tyran, traité avec panache et une ironie mordante. Le film reste une passionnante reflexion sur le pouvoir.
FILMS REVUS:
Grave, de Julia Ducournau (2017) 9/10 - Révision à la hausse. J'aime décidément beaucoup la façon dont le film est découpé, le jeu sur les personnages secondaires, le travail sur l'ambiance, notamment les séquences animalières, la musique qui accentue le trouble...
Ali Baba et les quarante voleurs, de Jacques Becker (1954) 5/10 - Revoyant adulte ce film qui m'avait charmé enfant, j'y découvre un film peu inventif et un peu sot, totalement dédié à la gloire de son acteur-star... Les couleurs sont néanmoins charmantes.
The autopsy of Jane Doe, de André Øvredal (2016) 8/10 - Révision heureuse de ce film de fantôme qui part d'une assez bonne idée et parvient à travailler sur l'ambiance.
Hellzapoppin, de H.C. Potter (1941) 7/10 - Un film un peu fou, souvent très drole dans ses délires.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)