AVRIL 2019
FILM DU MOIS:
Little Monsters, de Abe Forsythe (2019) 8,5/10 - Une comédie horrifique réussie, qui n'innove pas vraiment, mais offre une qualité d'écriture jubilatoire, et parvient à tirer le meilleur de ses comédiens. On s'amuse beaucoup.
FILMS DECOUVERTS:
Paris nous appartient, de Jacques Rivette (1961) 7,5/10 - Un complot, des morts mystérieuses, les déambulations d'Anne, jeune étudiante à l'imagination fertile... Rivette nous promène à travers Paris avec un film labyrinthique très intrigant.
Le grand passage, de King Vidor (1940) 7,5/10 - Du grand spectacle, une guerre assez violente pour un film de cette époque, un technicolor magnifique et Spencer Tracy formidable en meneur d'hommes. Un film qui ne révolutionne pas grand chose, mais indéniablement un bon divertissement.
Roadgames, de Richard Franklin (1981) 8/10 - Un road movie australien à l'ambiance hitchcockienne, avec serial killer, Stacy Keach et Jamie Lee Curtis. Très belle découverte !
This Sporting Life, de Lindsay Anderson (1963) 8/10 - Filmé avec une magnifique photo, très sombre et plus existentiel que social, ce film sur la vacuité du succès économique d'un mineur devenu sportif se révèle un magistral film sur le mal-être. Je le réévaluerai sans doute...
Topper Returns, de Roy del Ruth (1941) 7,5/10 - Une screwball comedy à base de fantômes vengeurs, de chauffeurs effrayés et d'épouses jalouses. Rien ne tient vraiment la route, mais on rit beaucoup.
Triple Frontier, de J.C.Chandor (2019) 7/10 - Un peu déçu de la part d'un cinéaste qui m'a toujours épaté, mais ce film se révèle un mix heist movie/film d'aventure sans surprise, avec des paysages magnifiques et une dynamique de casting qui fonctionne très bien. C'est déja ça.
Night of the Lepus, de William F. Claxton (1972) 5/10 - Un bon nanard, bien fichu sur le fonds, mais à la forme défaillante dès qu'apparaissent les créatures, tant il est difficile de faire peur avec de gros lapins (le titre français est à cet égard significatif :
les rongeurs de l'Apocalypse).
The Last movie, de Denis Hopper (1971) 7/10 - Sorte d'errance assez déconstruite, autour d'un tournage de western au Pérou et d'une chasse à l'or assez exotique. Intéressant dans son descriptif d'un néo-colonialisme à l'américaine.
Ca commence à Vera Cruz /
The Big Steal, de Don Siegel (1949) 6,5/10 - Film noir qui joue également beaucoup sur le rapport de l'Amérique au Mexique d'alors. Pas inintéressant, mais le tout manque quand même de surprises...
Underground, d'Anthony Asquith (1928) 8,5/10 - Une narration très fluide, une intrigue assez simple, qui monte crescendo en termes de tension, et chapeau bas à BFI pour son édition Bluray, la musique qui accompagne le film est particulièrement somptueuse, et le met bien en valeur.
Shazam !, de David F. Sandberg (2019) 7,5/10 - Curieusement, l'univers DC s'accommode mieux d'un ton enfantin que d'un ton ténébreux. Ici, on s'amuse pas mal, c'est léger, fluide, ça n'invente rien, mais le divertissement est hautement sympathique. Mention spéciale au creature design, très recherché.
L'assassinat du Père Noël, de Christian-Jacque (1941) 7/10 - Un village de montagne est accablé de crimes inédits. Intéressant, mais la résolution en forme de deus ex machina est très décevante.
Othello, a double life, de George Cukor (1947) 7,5/10 - Sorte de pendant à Gaslight, où l'on suit la plongée dans la démence d'un acteur obsédé par son personnage. Ronald Colman est parfait, la photo remarquable et la musique de Rosza vénéneuse. Je regrette juste un final qui s'attarde un peu trop alors que jusque là la noirceur dominait. Ce film reste assez passionnant à suivre malgré tout. Mention spéciale aux excellents dialogues.
Avengers : Endgame, de Anthony Russo & Joe Russo (2019) 8/10 - Conclusion trépidante à un arc narratif qui aura parcouru près de 22 films, ce dernier opus des frères Russo fait la part belle à leur héros de coeur, Captain America, et au pionnier du MCU, Iron Man. J'ai pris un grand plaisir devant ce film à grand spectacle qui multiplie les apparitions d'acteurs et les effets visuels...
Ola de crímenes /
Crime wave, de Gracia Querejeta (2018) 7/10 - Une fable criminelle immorale et bourrée d'humour noir. Un joli casting et pas mal de répliques cultes.
The Dead Center, de Billy Senese (2018) 8/10 - Magnifique photo hyperréaliste pour un film d'infectés décalé lorgnant du coté du cinéma arty indépendant (Shane Carruth est aux finances, et devant la caméra). Une ambiance vite éprouvante et un sombre récit de descente aux enfers.
The Quake, de John Andreas Andersen (2018) 5/10 - Suite à grand spectacle qui pousse le bouchon trop loin. Seuls les effets spéciaux se taillent la part du lion, le reste, acteurs, scénaristes, monteurs, réalisateur, laissent franchement à désirer.
Iron Sky : The Coming Race, de Timo Vuorensola (2018) 7,5/10 - Cette suite accentue la critique sociale, le décalage humoristique, et offre un récit mieux structuré que le premier opus. Plusieurs séquences sont assez hilarantes, et d'autres assez bien vues.
Deadtectives, de Tony West (2018) 6,5/10 - Une comédie horrifique inégale, notamment au niveau des comédiens, mais assez attachante dans l'ensemble.
The Unseen /
Los Ultimos, de Nicolás Puenzo (2017) 8/10 - Etrange incursion dans un festival fantastique pour ce film, certes post-apocalyptique, mais au style art & essai à la limite du contemplatif. Quoi qu'il en soit, la photo est magnifique, le traitement des rapports nord-sur très intéressant, et j'ai beaucoup aimé ce film.
The Golem, de Doron Paz & Yoav Paz (2018) 7,5/10 - Un bon film fantastique qui ne réinvente rien, mais explore avec efficacité un folklore judaïque traditionnel et propose un cadre assez atypique. Très sympa.
Cities of Last Things, de Ho Wi Ding (2018) 8/10 - Structuré en 3 blocs temporels, que le spectateur découvre à l'envers (on part du futur pour aboutir aux origines du personnage principal), ce film taiwanais offre le beau et sombre portrait d'un homme brisé par la vie, dans une société assez inhumaine. Entre polar et chronique (on pense assez à Mountains may depart), un film très intéressant.
Ride, de Jacopo Rondinelli (2018) 7/10 - Sorte de course futuriste filmée en go-pro, dans laquelle les participants finissent par s'opposer pour le bonheur de spectateurs avides de sang. On pourra apprécier l'énergie et le rythme du film...
Mimicry Freaks /
Chô-gitai ningen, de Shugo Fujii (2019) 3/10 - Partant d'un postulat de SF intrigant (un autre film aurait été possible), le réalisateur se perd vite (dès les 10 premières minutes) dans une volonté de montrer gore et sexe à toutes les sauces, en oubliant son récit. Mais on a bien ri...
Kasane, de Yûichi Satô (2018) 7/10 - Une adaptation de manga intéressante, dans lequelle une actrice géniale "vole" le visage d'une autre pour atteindre le succès. Parfois un peu surjoué, mais globalement assez réussi.
I trapped the Devil, de Josh Lobo (2018) 1/10 - Le film le plus raté du BIFFF cette année. Lent à mourir, partant d'un postulat ridicule (un type a "piégé" le Diable dans sa cave), pas bien joué et mal écrit, ce film est trop barbant pour même devenir un jour un nanard...
Hellboy, de Neil Marshall (2019) 7/10 - Sans doute pas un grand film, mais on s'amuse devant cette série B à gros budget, sanglante, bourrée d'action et à l'intrigue fluide... Je reste un peu surpris par la violence de l'accueil critique de ce film.
The Pool, de Ping Lumpraploeng (2018) 7,5/10 - Malgré un abus de coincidences qui décrédébilisent l'intrigue, on se laisse prendre par le rythme de ce film-concept qui suit un homme coincé dans une piscine vide de 6 mètres de haut, sans téléphone ni échelle, mais avec un crocodile...
The Furies, de Tony D'Aquino (2019) 6/10 - Sorte de jeu de massacre à la Battle Royale filmé pour des spectateurs avides de sang, pas très original, mais assez efficace et divertissant.
Dreamland, de Bruce McDonald (2019) 3/10 - Sorte de rêverie onirico-surréaliste, où se croisent vampires, détectives privés et doubles, dans un méli-mélo confus et paresseux...
The Sonata, d'Andrew Desmond (2018) 8/10 - Un film fantastique à l'ambiance vénéneuse, assez bien mis en scène et à l'atmosphère sombre efficacement rendue. Un film hautement appréciable.
Rock Steady Row, de Trevor Stevens (2018) 7/10 - Dans un avenir indéfini, une université dirigée par un directeur corrompu qui ne fait qu'engranger les frais de scolarité oppose les deux dernières fraternités, qui rançonnent les autres élèves en leur piquant leurs vélos... Un nouveau décide de les piéger et de jouer les oppositions. Stevens cite Leone de nombreuses fois (le scénario lui-même parait librement inspiré de Pour une poignée de dollar), et propose un film divertissant, malgré une mise en scène parfois trop riche en effets.
Finale, de Søren Juul Petersen (2018) 4/10 - Sorte de torture porn danois, dans lequel un mystérieux homme kidnappe les deux caissières d'une station service avant de les kidnapper pour des spectateurs avides de sang... (si quelqu'un me lit, il remarquera ici comme un thème récurrent dans le BIFFF 2019).
Kill Ben Lyck, de Erwan Marinopoulos (2018) 6/10 - Sorte de comédie, tantôt drole, tantôt poussive, dans laquelle des tueurs éliminent tous les Ben Lyck d'une ville. Le héros, variation britannique d'Orelsan dans Bloqués, prend peur et tente de reprendre l'initiative.
I am Toxic /
Soy Toxico, de Daniel de la Vega & Pablo Parés (2018) 6/10 - Variation entre survival zombiesque et fable écologique (les zombies sont des infectés envoyés par les Etats-Unis qui fait la guerre aux pays du Sud). Pas révolutionnaire, mais assez bien fichu tout de même.
Braid, de Mitzi Peirone (2018) 8/10 - Un film très attachant, formellement assez réussi, qui évoque des thèmes chers à Sophia Coppola (un policier s'appelle Siegel, sans doute en pensant aux proies). Mais le film reste assez original et déroutant, tout en créant un univers assez unique. Une cinéaste à suivre.
7 Reasons to Run Away (from Society) /
7 raons per fugir, de Gerard Quinto, Esteve Soler & David Torras (2019) 7,5/10 - Un film à sketches, aux dialogues assez efficacement écrits. La mise en scène est plus approximative, mais le film reste riche en moments d'anthologie.
Along with the Gods: The Last 49 Days/
Singwa hamkke: Ingwa yeon, de Kim Yong-hwa (2018) 6,5/10 - Cette suite chargée en VFX s'intéresse au passé des personnages, et délaisse un peu la dimension spirituelle qui m'avait intrigué dans le premier opus. Reste un divertissement spectaculaire et plutôt sympathique.
X-The Exploited /
Dédale meurtrier, de Károly Ujj Mészáros (2018) 7/10 - Meszaros garde un sens esthétique très marqué, mais son intrigue pour intéressante qu'elle soit, avance un peu trop lentement à mon gout. Un peu plus de rythme et moins de contemplation ne m'auraient pas déplu. Reste qu'il s'agit d'un cinéaste particulièrement talentueux.
Quiet comes the dawn /
Rassvet, de Pavel Sidorov (2019) 4/10 - Comme souvent dans les films sur le rêve lucide, le réal se permet tout et n'importe quoi sous prétexte que c'est un rêve. Le résultat est donc hyperbancal. Ce qui est dommage, c'est qu'au réveil, on confronte l'héroïne à une secte, et que cette partie aurait vraiment été intéressantes à suivre. Mais ça aurait été un autre film...
Crimes impossibles /
Crímenes Imposibles, de Hernán Findling (2019) 4/10 - Un policier enquête sur une série de crimes impossibles, et une bonne soeur vient le voir pour lui dire qu'elle les commet en rêve. Heureusement, tout est bien qui finit bien, on est juste dans le crâne d'un type dans le coma...
The Room, de Christian Volckmann (2019) 7,5/10 - Malgré quelques scories (le couple a du mal à discuter, et les discussions partent un peu vite en vrille), le récit se suit avec intérêt et plaisir, et soulève toutes sortes de question. Très sympa, en somme...
Tumbbad, de Rahi Anil Barve, Anand Gandhi & Adesh Prasad (2018) 8/10 - Ce conte qui traverse toute l'histoire de l'Inde au XX° sièclen est aussi le récit d'un homme avide, trop avide. Le conte est charmant, la mise en scène très élégante, j'ai été happé par l'intrique.
Cutterhead, de Rasmus Kloster Bro (2018) 8/10 - Film catastrophe, dans lequel une journaliste et deux ouvriers doivent se réfugier dans une salle close lors de l'effondrement d'un tunnel. Très prenant et remarquablement efficace.
Go Home - A casa loro, de Luna Gualano (2018) 4/10 - Remarquable exemple d'un film partant d'un script assez correct, mais dont la mise en scène lamentable anéantit tous les effets. Réalisatrice nullissime, film raté... Dommage, ça pouvait être intéressant.
The Beach Bum, de Harmoy Korine (2018) 7/10 - Korine nous fait son Barfly... Matthew McConaughey campe un poète à la cool, que rien n'affecte, qui va de l'avant, de drogue en bar. Le film est parfois assez drôle, il y manque de la profondeur, mais on a déja un divertissement sympa, c'est toujours bon à prendre.
Terminal, de Vaughn Stein (2018) 6/10 - Sorte d'exercice de style néo-noir, qui tourne un peu à vide. Restent des dialogues parfois malicieux, et un casting qui s'amuse beaucoup, et parviennent à nous amuser aussi.
Kung Fu Monster/
Wu lin guai shou, de Andrew Lau Wai-Keung (2018) 6/10 - Ici, il s'agit d'un film visant un public enfantin, l'humour est un peu sot, les gags très visuels. Pourtant l'intrigue reste assez compliquée à suivre du fait d'un grand nombre de personnages ayant chacun ses objectifs propres... Le tout reste gentiment sympathique.
Level 16, de Danishka Esterhazy (2018) 8/10 - Un film très intéressant, qui part d'un cadre fictif où les jeunes filles sont éduquées, entre
Innocence et
the handmaid's tale, pour aboutir à une réflexion plus concrète. Remarquablement porté par un casting jeune et investi, le film se suit avec un grand intérêt, et se murit longtemps après visionnage...
Bodies at rest, de Renny Harlin (2019) 6/10 - Harlin fait son cinéma, dans son style habituel. Le passage par Hong Kong ne le détourne pas de ses codes usuels, et la vraisemblance est comme toujours sacrifiée au spectacle et à une action débridée...
You might be the Killer, de Brett Simmons (2018) 5/10 - Sorte de slasher méta, encore un... Ce n'est pas absolument mauvais, on reste à suivre le film, mais il s'agit d'une comédie où l'on ne rit pas, d'un thriller où l'on ne tremble jamais, ça reste donc assez moyen.
Abrakadabra, de Luciano Onetti & Nicolás Onetti (2018) 6/10 - On visionnera avec indulgence ce néo-giallo fait maison à peu de frais, qui s'amuse à reprendre les codes anciens avec plus ou moins d'efficacité selon les séquences... Je me suis globalement amusé.
The Golden Monk, de Chung Siu-Hung & Jing Wong (2017) 5/10 - Un divertissement sur fond de mythologie plutôt artificiel et téléscopé... La Chine a du mal à faire du Marvel, c'est dommage de s'y essayer avec tant d'acharnement...
Feedback, de Pedro C. Alonso (2019) 7/10 - Une prise d'otage dans une radio, avec pour but d'obtenir une confession de la part des stars de la radio... La tension est réussie, dommage qu'on parte dans quelque chose de plus convenu dans la seconde moitié.
Take Point, de Kim Byung-woo (2018) 7,5/10 - Un petit film d'action assez inventif, bourré de caméras balladeuses et d'un scénario fiction assez bien fichu. Un excellent divertissement à grand spectacle, comme sait en offrir le cinéma coréen.
Blood Fest, de Owen Egerton (2018) 6/10 - Comédie horrifique, dans lequel un parc d'attraction d'horreur tue vraiment son public. Amusant.
Antrum: The Deadliest Film Ever Made, de David Amito & Michael Laicini (2018) 4/10 - On appréciera un préambule sous forme de documentaire sur ce "film maudit", mais on regrettera qu'au final le film soit aussi médiocre, ne provoquant ni rire, ni malaise.
Red Letter Day, de Cameron Macgowan (2019) 6/10 - L'idée est intéressante, mais la mise en oeuvre est un peu laborieuse et parfois maladroite. On s'amuse quand même devant ce récit qui "impose" aux habitants d'une commune de se battre contre leurs voisins...
The Fare, de D.C. Hamilton (2018) 6/10 - Partant d'une bonne idée, le film avait de quoi faire un bon épisode de la quatrième dimension. Porté sur 90 mn, il se révèle trop long et s'appuie trop sur ses dialogues. Restent quelques moments charmants.
Door Lock /
Do-eo-lak, de Kwon Lee (2018) 6,5/10 - Si le scénario a tendance à trop allonger la sauce, on se laisse bien prendre au jeu et l'ambiance tendue est assez efficace.
Extra Ordinary, de Mike Ahern & Enda Loughman (2018) 7,5/10 - Dans une Irlande bien rurale, une médium ayant renoncé à son art va aider un père célibataire à sauver sa fille d'un chanteur pop sur le retour, prêt à un peu de magie noire pour renouer avec le succès. Très drole et sympathique... Barry Ward nous fait un sacré show !
Dragged across concrete, de S. Craig Zahler (2018) 7,5/10 - Polar en mode slowburn, très dialogué, et sans doute un peu trop long. Mais l'action y est spectaculaire, la violence sèche et douloureuse, le film est sacrément efficace.
Troll 2, de Claudio Fragasso (1990) 3/10 - Un film qui va assez loin dans ce qu'il demande au spectateur d'accepter... Mais on rit beaucoup, et le film, malgré que tout y soit raté, reste assez rigolo à voir, pour peu qu'on sache à quoi s'attendre.
Golden job /
Huang jin xiong di, de Kar Lok Chin (2018) 6/10 - Etrange film d'action à la Fast & Furious, dans lequel Eric Tsang encadre une famille de mercenaires héroïques, que lache un frère qui veut sa tailler la part du lion. Japon, Hongrie et Montenegro sont le cadre de cette aventure spectaculaire, mais sans grand enjeu...
Werewolf /
Wilkolak, de Adrian Panek (2018) 7,5/10 - 1945. Libérés d'un camp, des enfants sont temporairement hébergés dans une batisse en ruine, mais voici qu'une meute de chiens également issus du même camp, et dressés pour tuer, assaillent la batisse...
The Witch: Part 1 - The Subversion /
Manyeo, de Park Hoon-jung (2018) 6/10 - Sorte de film de super-héros sanglant, qui vire en revenge movie, le film aurait gagné à être un peu resserré, mais se suit avec plaisir.
Prénom Carmen, de Jean-Luc Godard (1983) 6/10 - Godard se caricature avec gourmandise, se jouant lui-même comme ancien réalisateur interné, usant et abusant de ses apophtegmes... Restent quelques jolis moments que son utilisation décalée de la musique parvient à rendre touchants...
90's de Jonah Hill (2019) 8/10 - Hill se révèle excellent directeur d'acteur, et offre un film assez juste sur la fin de l'adolescence. Belle bande originale.
Les oiseaux de passage /
Pájaros de verano , de Cristina Gallego & Ciro Guerra (2018) 7,5/10 - Un film qui décrit comment le commerce de la drogue restructure les tribus indiennes de Colombie. Entre guerre des gangs et récit traditionnel indien...
Simetière, de Kevin Kolsch & Dennis Widmyer (2018) 7/10 - Visuellement plus travaillé que le film original, le film trouve rapidement ses limites dans son refus d'exploiter le postulat fantastique, qui tourne vite court... On tue les innoncent, et après ? Oui, justement...
Les associés /
Zong heng si hai, de John Woo (1991) 7,5/10 - Si l'intrigue du film perd vite son intérêt, l'inventivité des séquences d'action, le brio des gunfights et le charisme du duo de comédiens qui porte le film font de ce dernier un excellent moment.
FILMS REVUS:
Achoura, de Talal Selhami (2018) - Même en révision, Achoura est le type de projet qu'on voudrait aimer, mais qui est raté sur trop de points (le jeu des enfants, le montage, notamment) pour vraiment fonctionner, même avec un public indulgent.
Assassination Nation, de Sam Levinson (2018) 8,5/10 - Révision à la hausse. Formellement, le film présente un travail remarquable, sur les couleurs, le découpage, l'utilisation du son. Les personnages sont très bien construits, et les problèmes de structure sont moins gênants.
Freaks, de Zach Lipovsky & Adam B. Stein (2018) 8/10 - Ce joli film, qui offre une variation sur un thème cher aux X-Men et autres mutants, reste une jolie réussite, d'une part en raison d'un casting qui fonctionne bien, mais aussi de quelques belles idées de mise en scène.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)
septembre 2017=Trois pages d'un journal (Pabst)
octobre 2017=Long Weekend (Eggleston)
novembre 2017=Chasse au gang (de Toth)
decembre 2017=The Florida Project (Baker)
janvier 2018=Coco (Unkrich & Molina)
fevrier 2018=la forme de l'eau (del Toro)
mars 2018=L'arche russe (Sokourov)
avril 2018=Ready Player One (Spielberg)
mai 2018=Plaire, aimer et courir vite (Honoré)
juin 2018=Chambre avec vue (Ivory)
juillet 2018=Dragon Inn (Hu)
aout 2018=Green Fish (Lee Chang-Dong)
septembre 2018=Fanny et Alexandre (Bergman)
octobre 2018=Deux mains, la nuit (Siodmak)
novembre 2018=Paper Moon (Bogdanovitch)
decembre 2018=Next of Kin (Williams)
janvier 2019=Leto (Serebrennikov)
février 2019=Roma (Cuaron)
mars 2019=La symphonie nuptiale (Stroheim)