Votre film du mois de Mai 2019
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Mai 2019
Films découverts
Tully (Jason Reitman) : 4/10
Le doudou (Julien Hervé, Philippe Mechelen) : 2/10
Otages à Entebbe (José Padhila) : 5/10
Johnny Appolo (Henri Hattaway) : 6/10
Le faussaire (Volker Schlondorff) : 8/10
La nuit a dévoré le monde (Dominique Rocher) : 7/10
My lady (Richard Eyre) : 6,5/10
Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile (Joe Berlinger) : 7/10
Thunderbolt (Gordon Chan) : 6/10
Diamant 13 (Gilles Béhat) : 2/10
Stage fright (Jérôme Sable): 6/10
Love nest (Joseph M. Newman): 6/10
Moi, moi, moi...et les autres ( Alessandro Blasetti): 5,5/10
Grizzly Man (Werner Herzog) : 7/10
Au poste! (Quentin Dupieux) : 7,5/10
Le monde est à toi (Romain Gavras) : 3,5/10
Films revus
Cursed (Wes Craven) : 6,5/10
Séries découvertes
Veep, Saison 6 : 7,5/10
Veep, Saison 7 : 8/10
Films découverts
Tully (Jason Reitman) : 4/10
Le doudou (Julien Hervé, Philippe Mechelen) : 2/10
Otages à Entebbe (José Padhila) : 5/10
Johnny Appolo (Henri Hattaway) : 6/10
Le faussaire (Volker Schlondorff) : 8/10
La nuit a dévoré le monde (Dominique Rocher) : 7/10
My lady (Richard Eyre) : 6,5/10
Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile (Joe Berlinger) : 7/10
Thunderbolt (Gordon Chan) : 6/10
Diamant 13 (Gilles Béhat) : 2/10
Stage fright (Jérôme Sable): 6/10
Love nest (Joseph M. Newman): 6/10
Moi, moi, moi...et les autres ( Alessandro Blasetti): 5,5/10
Grizzly Man (Werner Herzog) : 7/10
Au poste! (Quentin Dupieux) : 7,5/10
Le monde est à toi (Romain Gavras) : 3,5/10
Films revus
Cursed (Wes Craven) : 6,5/10
Séries découvertes
Veep, Saison 6 : 7,5/10
Veep, Saison 7 : 8/10
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Mai 2019
Découvertes
90's (Jonah Hill) : 7,5/10
Mandy (Panos Cosmatos) : 6/10
Rendez-vous avec la peur (Jacques Tourneur) : 7/10
L'Autre (Robert Mulligan) : 7,5/10
The Dead Don't Die (Jim Jarmusch) : 4/10
Yojimbo (Akira Kurosawa) : 7,5/10
Meurs, monstre, meurs (Alejandro Fadel) : 4/10
1941 (Steven Spielberg) : 5/10
A.I. Intelligence artificielle (Steven Spielberg) : 8/10
Sibyl (Justine Triet) : 6,5/10
Revisionnages
El Reino (Rodrigo Sorogoyen) : 8/10
Alleluia (Fabrice Du Welz) : 7,5/10
À bout portant (Don Siegel) : 7,5/10
Jeepers Creepers (Victor Salva) : 7/10
Princess Bride (Rob Reiner) : 7,5/10
Rencontres du 3ème type (Steven Spielberg) : 7/10
La Guerre des mondes (Steven Spielberg) : 8,5/10
Munich (Steven Spielberg) : 8,5/10
Séries
The Corner : 8/10
Découvertes
90's (Jonah Hill) : 7,5/10
Mandy (Panos Cosmatos) : 6/10
Rendez-vous avec la peur (Jacques Tourneur) : 7/10
L'Autre (Robert Mulligan) : 7,5/10
The Dead Don't Die (Jim Jarmusch) : 4/10
Yojimbo (Akira Kurosawa) : 7,5/10
Meurs, monstre, meurs (Alejandro Fadel) : 4/10
1941 (Steven Spielberg) : 5/10
A.I. Intelligence artificielle (Steven Spielberg) : 8/10
Sibyl (Justine Triet) : 6,5/10
Revisionnages
El Reino (Rodrigo Sorogoyen) : 8/10
Alleluia (Fabrice Du Welz) : 7,5/10
À bout portant (Don Siegel) : 7,5/10
Jeepers Creepers (Victor Salva) : 7/10
Princess Bride (Rob Reiner) : 7,5/10
Rencontres du 3ème type (Steven Spielberg) : 7/10
La Guerre des mondes (Steven Spielberg) : 8,5/10
Munich (Steven Spielberg) : 8,5/10
Séries
The Corner : 8/10
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Mai 2019
Film du mois :
La Dernière fanfare (John Ford, 1958)
Films (re)découverts ou revus :
- 8,5/10 -
La Dernière fanfare (John Ford, 1958)
- 7,5/10 -
An Elephant sitting still (Bo Hu, 2018)
Le Convoi des braves (John Ford, 1950)
Leto (Kirill Serebrennikov, 2018)
Nous avons gagné ce soir (Robert Wise, 1949)
- 7/10 -
Toute la ville en parle (John Ford, 1935)
L'idiot (Akira Kurosawa, 1951)
Les Sacrifiés (John Ford, 1945)
L'Homme tranquille (John Ford, 1952)
- 6,5/10 -
Les Hommes de la mer (John Ford, 1940)
Permission jusqu'à l'aube (John Ford & Mervyn LeRoy, 1955)
Rester Vertical (Alain Guiraudie, 2016)
- 6/10 -
Je n'ai pas tué Lincoln (John Ford, 1936)
Quatre hommes et une prière (John Ford, 1938)
Les deux cavaliers (John Ford, 1961)
La Taverne de l'Irlandais (John Ford, 1963)
- 5/10 -
What Price Glory (John Ford, 1952)
- 4/10 -
Les Producteurs (Mel Brooks, 1967)
Séries :
- 8,5/10 -
Deadwood (Saison 3 - Ep. 1-12/12)
- 7/10 -
Game of Thrones (Saison 8 - Ep. 4-5-6/6)
Films des mois précédents :
Film du mois :
La Dernière fanfare (John Ford, 1958)
Films (re)découverts ou revus :
- 8,5/10 -
La Dernière fanfare (John Ford, 1958)
- 7,5/10 -
An Elephant sitting still (Bo Hu, 2018)
Le Convoi des braves (John Ford, 1950)
Leto (Kirill Serebrennikov, 2018)
Nous avons gagné ce soir (Robert Wise, 1949)
- 7/10 -
Toute la ville en parle (John Ford, 1935)
L'idiot (Akira Kurosawa, 1951)
Les Sacrifiés (John Ford, 1945)
L'Homme tranquille (John Ford, 1952)
- 6,5/10 -
Les Hommes de la mer (John Ford, 1940)
Permission jusqu'à l'aube (John Ford & Mervyn LeRoy, 1955)
Rester Vertical (Alain Guiraudie, 2016)
- 6/10 -
Je n'ai pas tué Lincoln (John Ford, 1936)
Quatre hommes et une prière (John Ford, 1938)
Les deux cavaliers (John Ford, 1961)
La Taverne de l'Irlandais (John Ford, 1963)
- 5/10 -
What Price Glory (John Ford, 1952)
- 4/10 -
Les Producteurs (Mel Brooks, 1967)
Séries :
- 8,5/10 -
Deadwood (Saison 3 - Ep. 1-12/12)
- 7/10 -
Game of Thrones (Saison 8 - Ep. 4-5-6/6)
Films des mois précédents :
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Dernière modification par LéoL le 1 juin 19, 01:31, modifié 11 fois.
- G.T.O
- Egal à lui-même
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Votre film du mois de Mai 2019
FILMS DÉCOUVERTS
Triple Frontier, J.C Chandor — 7/10 ♥︎
Mid 90’s, Jonah Hill — 6/10 ♥︎
Deep Cover, Bill Duke — 6/10
Céline, Jean-Claude Brisseau — 5/10
Aquarius, Kleber Mendonça Filho — 5/10
Victor et Célia, Pierre Jolivet — 5/10
L’adieu à la nuit, André Techiné — 4,5/10
Si Beale street pouvait parler, Barry Jenkins — 4,5/10
Bienvenue à Marwen, Robert Zemeckis — 4/10
La lutte des classes, Michel Leclerc — 4/10
Working woman, Michal Aviad — 3,5/10
Us, Jordan Peele — 3/10
El Reino, Rodrigo Sorogoyen — 3/10
Spider-man: new génération , Bob Persichetti-Peter Ramsey — 3/10
The Dead don't die, Jim Jarmusch — 2/10
Royal Corgi, Ben Stassen, Vincent Kesteloot — 2/10
Nous finirons ensemble, Guillaume Canet — 0,5/10
FILMS REDÉCOUVERTS
FILMS DU MOIS
Triple Frontier, J.C Chandor — 7/10 ♥︎
Mid 90’s, Jonah Hill — 6/10 ♥︎
Deep Cover, Bill Duke — 6/10
Céline, Jean-Claude Brisseau — 5/10
Aquarius, Kleber Mendonça Filho — 5/10
Victor et Célia, Pierre Jolivet — 5/10
L’adieu à la nuit, André Techiné — 4,5/10
Si Beale street pouvait parler, Barry Jenkins — 4,5/10
Bienvenue à Marwen, Robert Zemeckis — 4/10
La lutte des classes, Michel Leclerc — 4/10
Working woman, Michal Aviad — 3,5/10
Us, Jordan Peele — 3/10
El Reino, Rodrigo Sorogoyen — 3/10
Spider-man: new génération , Bob Persichetti-Peter Ramsey — 3/10
The Dead don't die, Jim Jarmusch — 2/10
Royal Corgi, Ben Stassen, Vincent Kesteloot — 2/10
Nous finirons ensemble, Guillaume Canet — 0,5/10
FILMS REDÉCOUVERTS
FILMS DU MOIS
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- Nuits de Sheen...
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
FILMS :
(n) Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile - Joe Berlinger : 6/10
(n) Wine Country - Amy Poehler : 3/10
(c) Meurs, Monstre, Meurs - Alejandro Fadel : 5/10
(n) Booksmart - Olivia Wilde : 4/10
(c) Douleur et Gloire - Pedro Almodovar : 6.5/10
RE :
(a) Chi-Raq - Spike Lee : 5.5/10
SERIES :
(a) 30 Rock - Saison 4 : en cours.
(a) Startup - Saison 1 : abandonnée.
(a) 30 Rock - Saison 3 : 6.5/10
(a) Hidden Palms - Saison 1 : 3/10
(n) Riverdale - Saison 3 : 4/10
(a) 30 Rock - Saison 2 : 7/10
(n) Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile - Joe Berlinger : 6/10
(n) Wine Country - Amy Poehler : 3/10
(c) Meurs, Monstre, Meurs - Alejandro Fadel : 5/10
(n) Booksmart - Olivia Wilde : 4/10
(c) Douleur et Gloire - Pedro Almodovar : 6.5/10
RE :
(a) Chi-Raq - Spike Lee : 5.5/10
SERIES :
(a) 30 Rock - Saison 4 : en cours.
(a) Startup - Saison 1 : abandonnée.
(a) 30 Rock - Saison 3 : 6.5/10
(a) Hidden Palms - Saison 1 : 3/10
(n) Riverdale - Saison 3 : 4/10
(a) 30 Rock - Saison 2 : 7/10
Dernière modification par 7swans le 29 mai 19, 12:15, modifié 11 fois.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
- Père Jules
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Mai 2019
(14 films vus, revus et redécouverts)
L'INVASION DES PROFANATEURS DE SEPULTURES (Don Siegel, 1956) 10
MON ONCLE (Jacques Tati, 1958) 10
NO COUNTRY FOR OLD MEN (Joel & Ethan Coen, 2007) 8,5
UN COIN TRANQUILLE A LA CAMPAGNE (Elio Petri, 1968) 8
PLEURE PAS LA BOUCHE PLEINE (Pascal Thomas, 1973) 8
EVERYBODY WANTS SOME !! (Richard Linklater, 2016) 8
LE BANDIT (Alberto Lattuada, 1946) 8
SYMPHONIE POUR UN MASSACRE (Jacques Deray, 1963) 8
DES MONSTRES ATTAQUENT LA VILLE (Gordon Douglas, 1954) 8
JOUR DE FETE (Jacques Tati, 1949) 7,5
LE ROMAN DE MILDRED PIERCE (Michael Curtiz, 1945) 7,5
APPALOOSA (Ed Harris, 2008) 6
LE QUATRIEME POUVOIR (Serge Leroy, 1985) 4
BLESSURE (Michel Gérard, 1985) 3,5
Mes films du mois
(14 films vus, revus et redécouverts)
L'INVASION DES PROFANATEURS DE SEPULTURES (Don Siegel, 1956) 10
MON ONCLE (Jacques Tati, 1958) 10
NO COUNTRY FOR OLD MEN (Joel & Ethan Coen, 2007) 8,5
UN COIN TRANQUILLE A LA CAMPAGNE (Elio Petri, 1968) 8
PLEURE PAS LA BOUCHE PLEINE (Pascal Thomas, 1973) 8
EVERYBODY WANTS SOME !! (Richard Linklater, 2016) 8
LE BANDIT (Alberto Lattuada, 1946) 8
SYMPHONIE POUR UN MASSACRE (Jacques Deray, 1963) 8
DES MONSTRES ATTAQUENT LA VILLE (Gordon Douglas, 1954) 8
JOUR DE FETE (Jacques Tati, 1949) 7,5
LE ROMAN DE MILDRED PIERCE (Michael Curtiz, 1945) 7,5
APPALOOSA (Ed Harris, 2008) 6
LE QUATRIEME POUVOIR (Serge Leroy, 1985) 4
BLESSURE (Michel Gérard, 1985) 3,5
Mes films du mois
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Dernière modification par Père Jules le 2 juin 19, 22:34, modifié 16 fois.
- El Dadal
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
MAI 2019
FILM DU MOIS
Films découverts:
FILM DU MOIS
Films découverts:
- _ Les professionnels (Richard Brooks - 1966)
_ Che : 1ère partie - L'Argentin (Steven Soderbergh - 2008)
_ At Eternity's Gate (Julian Schnabel - 2019)
_ Che : 2ème partie - Guerilla (Steven Soderbergh - 2008)
_ Le nouveau stagiaire (Nancy Meyers - 2015)
_ Une intime conviction (Antoine Raimbault - 2019)
_ Les prédateurs de la nuit (Jesús Franco - 1987)
- _ L'homme de Rio (Philippe de Broca - 1964)
_ Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)
_ La liste de Schindler (Steven Spielberg - 1993)
_ Tuer n'est pas jouer (John Glen - 1987)
_ Les huit salopards (Quentin Tarantino - 2015)
Dernière modification par El Dadal le 28 mai 19, 21:55, modifié 5 fois.
- hellrick
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Avengers Endgame = 9/10
Night of the creeps (director's cut) = 8/10 (revu, blu ray)
Le redoutable homme des neiges = 8/10 (revu, dvd)
Karaté Kid = 8/10 (revu, dvd)
Légionnaire = 8/10 (revu, dvd)
Good day for an hanging (Terre de violence) = 8/10 (dvd)
Les contes de Terremer = 7,5/10
The Gate = 7,5/10 (revu, blu ray)
Smokin' Ace = 7,5/10 (revu, blu ray)
John Wick 2 = 7,5/10 (revu, RTL)
Happy Death Day 2U = 7/10
Fighting with my family = 7/10
Rue de la violence = 7/10 (dvd)
Orca = 7/10 (revu, dvd)
Tolérance Zéro (The Rock) = 7/10 (revu, Action)
Sang Froid = 6,5/10
Troll = 6,5/10 (revu, blu ray)
La proie (Christophe Lambert) = 6,5/10 (revu)
The Super Inframan = 6,5/10 (revu)
Bats - la nuit des chauve souris = 6,5/10 (revu, dvd)
Ilsa la chienne du Sheick = 6,5/10 (revu)
Force 10 from Navarone = 6,5/10 (blu ray)
Wolf Guy = 6,5/10 (blu ray)
Angel Terminators 2 = 6/10
Split Second= 6/10
Une nuit trop noire = 6/10 (blu ray)
Scared Stiff = 6/10 (revu)
La cage aux vices = 5,5/10
Premutos director's cut = 5,5/10
Contamination = 5,5/10 (revu, dvd)
La Tunique = 5,5/10 (revu, Arte)
Dernière modification par hellrick le 30 mai 19, 16:41, modifié 15 fois.
- Thaddeus
- Ewok on the wild side
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Mai 2019
Micki et Maude (Blake Edwards, 1984)
Va voir papa, maman travaille : pour en arriver à la conclusion, qui inverse le fameux titre de Françoise Dorin, Edwards déroule l’un de ces chassés-croisés loufoques, l’une de ces "comédies roses" dont Hollywood raffolait dans les années cinquante, où tout est léger, où rien n’est important, mais où bien des choses sonnent juste et drôle. L’absence d’amertume n’empêche pas la réflexion, qui imprègne les situations traditionnelles de quiproquos lancées dans un balancement sans issue prévisible à mesure que la folie de la maternité gagne le héros par épouses interposées. En bref, le film n’assure pas seulement l’agrément comique (l’acmé burlesque est atteinte par les scènes de consultation et d’accouchement simultanés), mais réserve un peu de ce qui fait le prix, à nos yeux blasés, de l’image de la vie. 4/6
Libera me (Alain Cavalier, 1993)
Suite logique de la démarche entamée avec Thérèse, ce film muet s’offre comme une succession de tableaux humains ou objectaux sur des fonds monochromes et rend leur règne aux bruits, aux visages et aux corps. Il cherche à capter l’essentiel d’un regard, le fondamental d’un geste, le constitutif d’une situation. Parabole éprouvante sur l’oppression (des tortionnaires, militaires ou miliciens exécutant leur besogne) et la résistance (des victimes, armée des ombres organisant trafic d’armes et faux papiers), qui emprunte à la syntaxe bressonnienne son épure figurative, il laisse le spectateur face à une accumulation de signes visuels et sonores décantés, le force à relier chaque image à celles qui la précède et lui succède afin d’établir lui-même la continuité scénaristique. Une expérience originale et stimulante. 4/6
La bandera (Julien Duvivier, 1935)
À bien des égards le film peut être considéré comme une matrice par son pêle-mêle de thèmes, de lieux, de situations, d’éléments qu’il suffira de développer. Le folklore parigot du prologue puis l’exotisme colonial qui traverse la médina marocaine constituent le filigrane de Pépé le Moko. Le meurtrier en fuite évoque celui de Quai des Brumes, il s’engage dans la Légion étrangère comme dans Gueule d’Amour. La solidarité des réprouvés et les allusions à l’Espagne seront reprises dans La Belle Équipe. Mais c’est bien le poids de la fatalité qui dénote au mieux la personnalité de l’auteur, ce climat lourd imposant au héros une errance dans un monde où chaque espoir recèle une menace, où chaque visage peut être celui d’un traître, et qui oppose à la truculence des personnages une forme d’amertume désenchantée. 4/6
La carrière d’une femme de chambre (Dino Risi, 1976)
Les telefoni bianchi du titre original servent de toile de fond à cette satire rétro, mordant sur la parodie et le guignol, qui voit une aspirante actrice obtenir ce qu’elle veut en couchant avec tous ceux qui peuvent lui être utiles, d’un producteur-escroc au Duce lui-même. Si Risi n’y va pas de main morte dans le vitriol et l’humour noir, sa visite au musée des pantins et des ombres ricanantes sous le halo des projecteurs démontre un indéfectible attachement au concret. Entre Gassman, le cabotin drogué, et Tognazzi, le répugnant colporteur bossu et livreur de Juifs, Agostina Belli la bien nommée fait découvrir sa vérité à son personnage d’arriviste sotte et superficielle : ainsi aura-t-elle vécu l’expérience de son rêve et su en tirer des leçons, malgré l’ironie qui se manifeste jusque dans la pirouette finale. 4/6
La flibustière des Antilles (Jacques Tourneur, 1951)
Le film de corsaires et de piraterie, la galvanisante aventure des trésors pillés, des escales exotiques, des abordages exécutés dans l’odeur de la poudre et le tonnerre du canon : un genre séduisant entre tous lorsqu’il est servi avec panache et inspiration. L’année où Walsh signe son Capitaine sans Peur, Tourneur en livre à son tour un des plus beaux fleurons, un divertissement trépidant, spectaculaire, où la reconnaissance de la convention est parasitée par la singularité inattendue de son traitement. Avec ses couleurs chatoyantes, sa mélancolie secrète, son évocation d’un blocage sexuel au parfum d’inceste, son regard quasi étonné sur les supplices de la mort, l’œuvre offre à Jean Peters un rôle ambigu, fougueux, écartelé entre passion ardente et froide cruauté, bassesse vile et grandeur sacrificielle. 5/6
Joint security area (Park Chan-wook, 2000)
Le troisième long-métrage du réalisateur présente un certain nombre de motifs qui en font un embryon déjà assez affirmé de l’œuvre à venir : récits trompeurs soigneusement enchevêtrés, agencements narratifs structurés autour de points de vue variables où ressortent la sincérité et les ambigüités de chacun, facture classique incrustée de plans insolites, léchés, tentés par l’impact visuel. Dans cette enquête policière où le suspense psychologique le dispute aux considérations politiques, où se joue une tragédie humaine fondée sur le tissage interdit de l’amitié et de la solidarité masculines, la vérité que les deux parties s’emploient à camoufler et que l’héroïne met à jour, non sans dommages collatéraux, est qu’il n’y a qu’une nation coréenne, arbitrairement divisée par cinquante ans de conflit idéologique. 4/6
La puritaine (Jacques Doillon, 1986)
Tout cinéaste éprouve à un moment donné le besoin de faire en un film la théorie de son propre cinéma. En livrant à l’état brut ce qui ressemble à une expérience de laboratoire, mise en abîme comme un discours sur son sujet même, l’auteur s’adonne une fois de plus à son péché mignon : la surdramatisation d’un psychodrame dont le plus irritant est peut-être l’Œdipe gros comme une tarte à la crème, scolairement déplié par étapes. Demeurent, pour compenser, le talent de deux acteurs intenses et l’image de Lubtchansky : si le théâtre, lieu d’un secret au dévoilement sans cesse différé, caisse de résonance de la fiction avec ses recoins et ses trous noirs, ses peurs et ses dangers, est habité, c’est grâce à lui, et si les personnages sont des funambules entre l’ombre et la lumière, c’est parce qu’il a tendu le fil. 3/6
Mandingo (Richard Fleischer, 1975)
Il est des films qui, pour restituer l’horreur d’une situation révoltante, enracinée dans l’insoutenable, s’adonnent au principe radical de la douche écossaise. Le plus saisissant avec cette adaptation du roman de Kyle Onstott n’est pas qu’elle applique une telle méthode, mais bien qu’elle préserve un espace d’ambigüité propre à faire valser toutes les attentes et toutes les certitudes. Jamais sans doute auparavant le cinéma n’avait fait du sudisme et de l’abomination de l’esclavage l’objet d’une peinture aussi vraie, aussi éprouvante, aussi démythifiée, ni traité la question noire avec autant d’implacable âpreté. Plan après plan, scène après scène, se déroule la tragédie d’un mal socio-systémique dont nul ne sort indemne – et surtout pas le spectateur, qu’aucun adoucissement émotionnel ne vient satisfaire ni apaiser. 5/6
Top 10 Année 1975
Mes chers amis (Mario Monicelli, 1975)
Grossiers, ricanants, volontiers odieux, ces chers amis s’évadent, le temps d’un amour illicite, d’un bon vin, d’une accolade chaleureuse ou d’une vacherie, mais la vie les rattrape et tout se termine par un clin d’œil de la mort. Rien n’a changé depuis le temps où les fêtards pathétiques de Fellini s’appelaient les Vitelloni. Il s’agit pour eux d’exorciser l’existence, de faire correspondre leur spleen sarcastique avec un élan vital teinté d’absurde. Ce sont au fond des nonsensistes convaincus qui jouent le jeu social par pudeur alors pour eux le jeu véritable s’improvise au coup pour coup. Dommage, dès lors, que la potée servie par Monicelli soit touillée lourdement, sous-épicée, souvent plus grasse que piquante dans le registre comique, et aussi complaisante vis-à-vis de l’immaturité satisfaite des personnages. 4/6
Douleur et gloire (Pedro Almodóvar, 2019)
Désormais septuagénaire mélancolique mais toujours mû par les forces de la vie et de l’imaginaire, plus que jamais porté aux vertus de l’introspection, l’artiste se livre à l’exercice délicat de l’autofiction sans que son exploration du soi ne verse dans la vanité ou la complaisance. Avec ce 8 ½ miniature qui troquerait l’hypertrophie fellinienne contre une intimité pudique et vibrante, magnifiquement servi par un Antonio Banderas tout de finesse, de retenue, de fragilité, il laisse venir à lui les fantômes du passé et les tourments de l’inspiration, les regrets informulés et l’irrépressible ferveur à les dépasser, éclaire les chemins qui mènent de la douceur d’un sourire ou d’un chant à l’étincelle de la création, de l’étincelle d’un premier désir à l’activation de la guérison, de la langueur du temps perdu à la grâce du temps retrouvé. 5/6
Notre petite sœur (Hirokazu Kore-eda, 2015)
L’aînée est grande, altière, d’une sérénité presque stoïque dans son rôle de mère putative. La cadette est sensuelle, souple, satisfaite de ses papillonnantes velléités. La benjamine est une drôle de frimousse qui ne tient pas en place. Organiquement soudées, mues par une miraculeuse aptitude au bonheur, elles accueillent comme un cadeau l’adolescente mûre et pensive venant parfaire l’harmonie chaleureuse de leur petit paradis. Le quotidien épiphanique de ces quatre grâces, lovées dans le foyer centenaire de leur aïeule, concilie le ressenti du plus tangible (la fumée de l’encens, l’araignée dans la douche, la cueillette des prunes, la balade en vélo sous des cerisiers en fleurs) à une spiritualité secrète, un sens de la transmission opérant l’envie irrépressible de se rapprocher des autres et de soi-même. 5/6
Top 10 Année 2015
Éloge de l’amour (Jean-Luc Godard, 2001)
Amoncellement de références, téléscopage de citations, sentences ressassées, par-delà la déliaison systématique du montage, en nombre de formules vues et revues dans l’œuvre antérieure. Personnages et récit n’existent pas : seul le discours ("éloge") compte, à tel point qu’on se demande si l’écart entre le film et son titre (l’amour, vraiment ?) ne reflète pas une peur jamais affrontée des sentiments : en cela, et non seulement dans la mise en abyme (de projets irréalisés, d’un long-métrage en train de se faire), cet essai est bien l’anti-Mépris. Peut-être y aurait-il un vague résidu de poésie à tirer de la réflexion engagée sur l’inconsistance de l’âge adulte, le creux incomblé des vies expliquant le trou noir de l’Histoire, si tout ce salmigondis n’était pas aussi obstinément, aussi désespérément imbuvable. 2/6
Le jeune Ahmed (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 2019)
En se confrontant au radicalisme islamique, les auteurs renouent avec leur veine la plus sèche et dénudée et analysent au gré d’une charpente grattée jusqu’à l’os non pas les mécanismes de l’embrigadement (aucune explication sociale ou psychologique n’y est donnée) mais ses conséquences irréparables. Si leur cinéma oscille d’ordinaire entre le pôle lumineux de la transcendance et celui beaucoup plus sombre du fatalisme, alors ce chapitre relève clairement du second en éludant le cheminement spirituel d’un être sans repères au profit de la froide succession de ses actes, de la soumission à la logique aveugle et toxique qui les motive. Bloc d’opacité qui le rend courageux dans son principe mais rigide dans son exécution, en manque de l’investissement affectif apte à lui insuffler une vraie force dramatique. 4/6
Sibyl (Justine Triet, 2019)
Son passé est un champ de mines, son présent un roman en genèse, et comme pour entretenir le chaos qui semble être le carburant de son existence, Sibyl s’en va danser sur un volcan en éruption – le Stromboli, référence assumée à Bergman. Mais c’est plutôt du côté de Cassavetes (un soupçon de vérité brute en moins, une touche de légèreté en plus) qu’il faut chercher la filiation de ce portrait de femme exposé aux remous du psychodrame et porté par une Efira troublante, fébrile, abîmée. On peut regretter que ce que Triet gagne en maîtrise, en conscience de ses moyens, elle le perd en fraîcheur. On peut surtout admirer la fluidité et la richesse d’un récit kaléidoscopique pratiquant l’hybridation des tons et jouant brillamment des masques, des doubles, des miroirs, des passerelles entre le réel et la fiction. 5/6
Rock academy (Richard Linklater, 2003)
Parenthèse tout à fait dispensable au sein d’une filmographie disparate, ce divertissement permet d’apprécier son auteur dans la figure imposée de la comédie familiale avec garnements en goguette. Sa principale originalité repose sur l’inversion des rôles habituellement dévolus aux deux camps : ici ce sont les élèves qui sont des modèles de travail et de sérieux, et l’enseignant qui cherche à les dévergonder. Ce que tente l’antihéros porté sur la bouteille, la pizza flasque et le décibel rigoureux, n’a rien de pédagogique : relookage des écoliers en crados, recrutement des roadies chez les mieux peignés d’entre eux. Mais à force de jouer la carte du va-et-vient entre humour consensuel et mauvais esprit critique, le film, rattrapé par la logique édifiante de la leçon de vie, s’avère parfaitement inoffensif. 4/6
La canonnière du Yang-Tsé (Robert Wise, 1966)
Cette canonnière, qui patrouille dans la Chine de 1926 agitée par les premiers soulèvements nationalistes et anti-occidentaux, charrie dans ses eaux troubles quelques flots d’ambigüité. Une phrase de pacifisme et d’apostolisme alterne avec une harangue patriotarde sur la mission civilisatrice des Américains, un glissement vers la xénophobie inconsciente précède un argument irréfutable de l’institutrice libérale au marine… Dans un film par ailleurs soucieux de préserver les nuances de chaque personnage (du héros cabochard mais brave cœur au commandant maniant la chèvre et le chou) et généreux en moments dramatiquement forts (le match de boxe, le supplice sur la berge, le siège du navire par les jonques), un tel refus du discours péremptoire est une qualité qui enrichit la valeur du spectacle. 4/6
La nuit de Varennes
Journée particulière : le 20 juin 1791. Les passagers d’une diligence assurant la liaison Paris-Verdun découvrent qu’un cabriolet transportant de très convoités fugitifs les précède de quelques heures. Petit microcosme hétéroclite qui réunit une poignée de figures célèbres et à laquelle un prestigieux casting international apporte son concours. Le temps d’arriver à Varennes, chacun, ébranlé par les aléas du voyage et la bourrasque des évènements, va se révéler et ajuster de son coloris nuancé la peinture d’un monde en mutation. Trouvant l’équilibre parfait entre crédibilité de la reconstitution et élan romanesque, proximité émotionnelle et acuité de l’analyse, cette passionnante page d’Histoire offre sans doute la réflexion la plus lucide et pénétrante sur la Révolution Française depuis La Marseillaise de Renoir. 5/6
Va voir papa, maman travaille : pour en arriver à la conclusion, qui inverse le fameux titre de Françoise Dorin, Edwards déroule l’un de ces chassés-croisés loufoques, l’une de ces "comédies roses" dont Hollywood raffolait dans les années cinquante, où tout est léger, où rien n’est important, mais où bien des choses sonnent juste et drôle. L’absence d’amertume n’empêche pas la réflexion, qui imprègne les situations traditionnelles de quiproquos lancées dans un balancement sans issue prévisible à mesure que la folie de la maternité gagne le héros par épouses interposées. En bref, le film n’assure pas seulement l’agrément comique (l’acmé burlesque est atteinte par les scènes de consultation et d’accouchement simultanés), mais réserve un peu de ce qui fait le prix, à nos yeux blasés, de l’image de la vie. 4/6
Libera me (Alain Cavalier, 1993)
Suite logique de la démarche entamée avec Thérèse, ce film muet s’offre comme une succession de tableaux humains ou objectaux sur des fonds monochromes et rend leur règne aux bruits, aux visages et aux corps. Il cherche à capter l’essentiel d’un regard, le fondamental d’un geste, le constitutif d’une situation. Parabole éprouvante sur l’oppression (des tortionnaires, militaires ou miliciens exécutant leur besogne) et la résistance (des victimes, armée des ombres organisant trafic d’armes et faux papiers), qui emprunte à la syntaxe bressonnienne son épure figurative, il laisse le spectateur face à une accumulation de signes visuels et sonores décantés, le force à relier chaque image à celles qui la précède et lui succède afin d’établir lui-même la continuité scénaristique. Une expérience originale et stimulante. 4/6
La bandera (Julien Duvivier, 1935)
À bien des égards le film peut être considéré comme une matrice par son pêle-mêle de thèmes, de lieux, de situations, d’éléments qu’il suffira de développer. Le folklore parigot du prologue puis l’exotisme colonial qui traverse la médina marocaine constituent le filigrane de Pépé le Moko. Le meurtrier en fuite évoque celui de Quai des Brumes, il s’engage dans la Légion étrangère comme dans Gueule d’Amour. La solidarité des réprouvés et les allusions à l’Espagne seront reprises dans La Belle Équipe. Mais c’est bien le poids de la fatalité qui dénote au mieux la personnalité de l’auteur, ce climat lourd imposant au héros une errance dans un monde où chaque espoir recèle une menace, où chaque visage peut être celui d’un traître, et qui oppose à la truculence des personnages une forme d’amertume désenchantée. 4/6
La carrière d’une femme de chambre (Dino Risi, 1976)
Les telefoni bianchi du titre original servent de toile de fond à cette satire rétro, mordant sur la parodie et le guignol, qui voit une aspirante actrice obtenir ce qu’elle veut en couchant avec tous ceux qui peuvent lui être utiles, d’un producteur-escroc au Duce lui-même. Si Risi n’y va pas de main morte dans le vitriol et l’humour noir, sa visite au musée des pantins et des ombres ricanantes sous le halo des projecteurs démontre un indéfectible attachement au concret. Entre Gassman, le cabotin drogué, et Tognazzi, le répugnant colporteur bossu et livreur de Juifs, Agostina Belli la bien nommée fait découvrir sa vérité à son personnage d’arriviste sotte et superficielle : ainsi aura-t-elle vécu l’expérience de son rêve et su en tirer des leçons, malgré l’ironie qui se manifeste jusque dans la pirouette finale. 4/6
La flibustière des Antilles (Jacques Tourneur, 1951)
Le film de corsaires et de piraterie, la galvanisante aventure des trésors pillés, des escales exotiques, des abordages exécutés dans l’odeur de la poudre et le tonnerre du canon : un genre séduisant entre tous lorsqu’il est servi avec panache et inspiration. L’année où Walsh signe son Capitaine sans Peur, Tourneur en livre à son tour un des plus beaux fleurons, un divertissement trépidant, spectaculaire, où la reconnaissance de la convention est parasitée par la singularité inattendue de son traitement. Avec ses couleurs chatoyantes, sa mélancolie secrète, son évocation d’un blocage sexuel au parfum d’inceste, son regard quasi étonné sur les supplices de la mort, l’œuvre offre à Jean Peters un rôle ambigu, fougueux, écartelé entre passion ardente et froide cruauté, bassesse vile et grandeur sacrificielle. 5/6
Joint security area (Park Chan-wook, 2000)
Le troisième long-métrage du réalisateur présente un certain nombre de motifs qui en font un embryon déjà assez affirmé de l’œuvre à venir : récits trompeurs soigneusement enchevêtrés, agencements narratifs structurés autour de points de vue variables où ressortent la sincérité et les ambigüités de chacun, facture classique incrustée de plans insolites, léchés, tentés par l’impact visuel. Dans cette enquête policière où le suspense psychologique le dispute aux considérations politiques, où se joue une tragédie humaine fondée sur le tissage interdit de l’amitié et de la solidarité masculines, la vérité que les deux parties s’emploient à camoufler et que l’héroïne met à jour, non sans dommages collatéraux, est qu’il n’y a qu’une nation coréenne, arbitrairement divisée par cinquante ans de conflit idéologique. 4/6
La puritaine (Jacques Doillon, 1986)
Tout cinéaste éprouve à un moment donné le besoin de faire en un film la théorie de son propre cinéma. En livrant à l’état brut ce qui ressemble à une expérience de laboratoire, mise en abîme comme un discours sur son sujet même, l’auteur s’adonne une fois de plus à son péché mignon : la surdramatisation d’un psychodrame dont le plus irritant est peut-être l’Œdipe gros comme une tarte à la crème, scolairement déplié par étapes. Demeurent, pour compenser, le talent de deux acteurs intenses et l’image de Lubtchansky : si le théâtre, lieu d’un secret au dévoilement sans cesse différé, caisse de résonance de la fiction avec ses recoins et ses trous noirs, ses peurs et ses dangers, est habité, c’est grâce à lui, et si les personnages sont des funambules entre l’ombre et la lumière, c’est parce qu’il a tendu le fil. 3/6
Mandingo (Richard Fleischer, 1975)
Il est des films qui, pour restituer l’horreur d’une situation révoltante, enracinée dans l’insoutenable, s’adonnent au principe radical de la douche écossaise. Le plus saisissant avec cette adaptation du roman de Kyle Onstott n’est pas qu’elle applique une telle méthode, mais bien qu’elle préserve un espace d’ambigüité propre à faire valser toutes les attentes et toutes les certitudes. Jamais sans doute auparavant le cinéma n’avait fait du sudisme et de l’abomination de l’esclavage l’objet d’une peinture aussi vraie, aussi éprouvante, aussi démythifiée, ni traité la question noire avec autant d’implacable âpreté. Plan après plan, scène après scène, se déroule la tragédie d’un mal socio-systémique dont nul ne sort indemne – et surtout pas le spectateur, qu’aucun adoucissement émotionnel ne vient satisfaire ni apaiser. 5/6
Top 10 Année 1975
Mes chers amis (Mario Monicelli, 1975)
Grossiers, ricanants, volontiers odieux, ces chers amis s’évadent, le temps d’un amour illicite, d’un bon vin, d’une accolade chaleureuse ou d’une vacherie, mais la vie les rattrape et tout se termine par un clin d’œil de la mort. Rien n’a changé depuis le temps où les fêtards pathétiques de Fellini s’appelaient les Vitelloni. Il s’agit pour eux d’exorciser l’existence, de faire correspondre leur spleen sarcastique avec un élan vital teinté d’absurde. Ce sont au fond des nonsensistes convaincus qui jouent le jeu social par pudeur alors pour eux le jeu véritable s’improvise au coup pour coup. Dommage, dès lors, que la potée servie par Monicelli soit touillée lourdement, sous-épicée, souvent plus grasse que piquante dans le registre comique, et aussi complaisante vis-à-vis de l’immaturité satisfaite des personnages. 4/6
Douleur et gloire (Pedro Almodóvar, 2019)
Désormais septuagénaire mélancolique mais toujours mû par les forces de la vie et de l’imaginaire, plus que jamais porté aux vertus de l’introspection, l’artiste se livre à l’exercice délicat de l’autofiction sans que son exploration du soi ne verse dans la vanité ou la complaisance. Avec ce 8 ½ miniature qui troquerait l’hypertrophie fellinienne contre une intimité pudique et vibrante, magnifiquement servi par un Antonio Banderas tout de finesse, de retenue, de fragilité, il laisse venir à lui les fantômes du passé et les tourments de l’inspiration, les regrets informulés et l’irrépressible ferveur à les dépasser, éclaire les chemins qui mènent de la douceur d’un sourire ou d’un chant à l’étincelle de la création, de l’étincelle d’un premier désir à l’activation de la guérison, de la langueur du temps perdu à la grâce du temps retrouvé. 5/6
Notre petite sœur (Hirokazu Kore-eda, 2015)
L’aînée est grande, altière, d’une sérénité presque stoïque dans son rôle de mère putative. La cadette est sensuelle, souple, satisfaite de ses papillonnantes velléités. La benjamine est une drôle de frimousse qui ne tient pas en place. Organiquement soudées, mues par une miraculeuse aptitude au bonheur, elles accueillent comme un cadeau l’adolescente mûre et pensive venant parfaire l’harmonie chaleureuse de leur petit paradis. Le quotidien épiphanique de ces quatre grâces, lovées dans le foyer centenaire de leur aïeule, concilie le ressenti du plus tangible (la fumée de l’encens, l’araignée dans la douche, la cueillette des prunes, la balade en vélo sous des cerisiers en fleurs) à une spiritualité secrète, un sens de la transmission opérant l’envie irrépressible de se rapprocher des autres et de soi-même. 5/6
Top 10 Année 2015
Éloge de l’amour (Jean-Luc Godard, 2001)
Amoncellement de références, téléscopage de citations, sentences ressassées, par-delà la déliaison systématique du montage, en nombre de formules vues et revues dans l’œuvre antérieure. Personnages et récit n’existent pas : seul le discours ("éloge") compte, à tel point qu’on se demande si l’écart entre le film et son titre (l’amour, vraiment ?) ne reflète pas une peur jamais affrontée des sentiments : en cela, et non seulement dans la mise en abyme (de projets irréalisés, d’un long-métrage en train de se faire), cet essai est bien l’anti-Mépris. Peut-être y aurait-il un vague résidu de poésie à tirer de la réflexion engagée sur l’inconsistance de l’âge adulte, le creux incomblé des vies expliquant le trou noir de l’Histoire, si tout ce salmigondis n’était pas aussi obstinément, aussi désespérément imbuvable. 2/6
Le jeune Ahmed (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 2019)
En se confrontant au radicalisme islamique, les auteurs renouent avec leur veine la plus sèche et dénudée et analysent au gré d’une charpente grattée jusqu’à l’os non pas les mécanismes de l’embrigadement (aucune explication sociale ou psychologique n’y est donnée) mais ses conséquences irréparables. Si leur cinéma oscille d’ordinaire entre le pôle lumineux de la transcendance et celui beaucoup plus sombre du fatalisme, alors ce chapitre relève clairement du second en éludant le cheminement spirituel d’un être sans repères au profit de la froide succession de ses actes, de la soumission à la logique aveugle et toxique qui les motive. Bloc d’opacité qui le rend courageux dans son principe mais rigide dans son exécution, en manque de l’investissement affectif apte à lui insuffler une vraie force dramatique. 4/6
Sibyl (Justine Triet, 2019)
Son passé est un champ de mines, son présent un roman en genèse, et comme pour entretenir le chaos qui semble être le carburant de son existence, Sibyl s’en va danser sur un volcan en éruption – le Stromboli, référence assumée à Bergman. Mais c’est plutôt du côté de Cassavetes (un soupçon de vérité brute en moins, une touche de légèreté en plus) qu’il faut chercher la filiation de ce portrait de femme exposé aux remous du psychodrame et porté par une Efira troublante, fébrile, abîmée. On peut regretter que ce que Triet gagne en maîtrise, en conscience de ses moyens, elle le perd en fraîcheur. On peut surtout admirer la fluidité et la richesse d’un récit kaléidoscopique pratiquant l’hybridation des tons et jouant brillamment des masques, des doubles, des miroirs, des passerelles entre le réel et la fiction. 5/6
Rock academy (Richard Linklater, 2003)
Parenthèse tout à fait dispensable au sein d’une filmographie disparate, ce divertissement permet d’apprécier son auteur dans la figure imposée de la comédie familiale avec garnements en goguette. Sa principale originalité repose sur l’inversion des rôles habituellement dévolus aux deux camps : ici ce sont les élèves qui sont des modèles de travail et de sérieux, et l’enseignant qui cherche à les dévergonder. Ce que tente l’antihéros porté sur la bouteille, la pizza flasque et le décibel rigoureux, n’a rien de pédagogique : relookage des écoliers en crados, recrutement des roadies chez les mieux peignés d’entre eux. Mais à force de jouer la carte du va-et-vient entre humour consensuel et mauvais esprit critique, le film, rattrapé par la logique édifiante de la leçon de vie, s’avère parfaitement inoffensif. 4/6
La canonnière du Yang-Tsé (Robert Wise, 1966)
Cette canonnière, qui patrouille dans la Chine de 1926 agitée par les premiers soulèvements nationalistes et anti-occidentaux, charrie dans ses eaux troubles quelques flots d’ambigüité. Une phrase de pacifisme et d’apostolisme alterne avec une harangue patriotarde sur la mission civilisatrice des Américains, un glissement vers la xénophobie inconsciente précède un argument irréfutable de l’institutrice libérale au marine… Dans un film par ailleurs soucieux de préserver les nuances de chaque personnage (du héros cabochard mais brave cœur au commandant maniant la chèvre et le chou) et généreux en moments dramatiquement forts (le match de boxe, le supplice sur la berge, le siège du navire par les jonques), un tel refus du discours péremptoire est une qualité qui enrichit la valeur du spectacle. 4/6
La nuit de Varennes
Journée particulière : le 20 juin 1791. Les passagers d’une diligence assurant la liaison Paris-Verdun découvrent qu’un cabriolet transportant de très convoités fugitifs les précède de quelques heures. Petit microcosme hétéroclite qui réunit une poignée de figures célèbres et à laquelle un prestigieux casting international apporte son concours. Le temps d’arriver à Varennes, chacun, ébranlé par les aléas du voyage et la bourrasque des évènements, va se révéler et ajuster de son coloris nuancé la peinture d’un monde en mutation. Trouvant l’équilibre parfait entre crédibilité de la reconstitution et élan romanesque, proximité émotionnelle et acuité de l’analyse, cette passionnante page d’Histoire offre sans doute la réflexion la plus lucide et pénétrante sur la Révolution Française depuis La Marseillaise de Renoir. 5/6
Et aussi :
De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (Paul Newman, 1972) - 5/6
Films des mois précédents :
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- Demi-Lune
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
FILM DU MOIS DE MAI 2019
FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
- ONCLE BOONMEE, CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES (Apichatpong Weerasethakul, 2010) — 8/10
DON GIOVANNI (Joseph Losey, 1979) — 7,5/10
THE THIRD MURDER (Hirokazu Kore-eda, 2017) — 6/10
IXCANUL (Jayro Bustamante, 2015) — 6/10
BOYZ N THE HOOD, LA LOI DE LA RUE (John Singleton, 1991) — 5,5/10
LES OISEAUX DE PASSAGE (Cristina Gallego & Ciro Guerra, 2018) — 5,5/10
THE BLADE (Tsui Hark, 1995) — 5/10
UN HOMME POUR L'ÉTERNITÉ (Fred Zinnemann, 1966) — 4,5/10
MÉLODIE EN SOUS-SOL (Henri Verneuil, 1963) — 4/10
LE DERNIER TESTAMENT (Lynne Littman, 1983) — 4/10
ENEMY MINE (Wolfgang Petersen, 1985) — 4/10
JUSTE LA FIN DU MONDE (Xavier Dolan, 2016) — 3,5/10
LA VÉRITÉ SUR BÉBÉ DONGE (Henri Decoin, 1952) — 3/10
- L'INNOCENT (Luchino Visconti, 1976) — 9,5/10
QUAND HARRY RENCONTRE SALLY (Rob Reiner, 1989) — 9/10
DÉLIVRANCE (John Boorman, 1972) — 8/10
ENQUÊTE SUR UN CITOYEN AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON (Elio Petri, 1970) — 8/10
MISSION: IMPOSSIBLE (Brian De Palma, 1996) — 7,5/10
L’HÉRITAGE (Mauro Bolognini, 1976) — 7/10
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Dernière modification par Demi-Lune le 4 juin 19, 14:13, modifié 19 fois.
- Vic Vega
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Mai 2019
Film du mois
Capitaine sans peur de Raoul Walsh
Films découverts
Charulata de Satyajit Ray 8.5/10
Capitaine sans peur de Raoul Walsh 8/10
Le Bonheur d'Agnès Varda 8/10
Les Glaneurs et la Glaneuse d'Agnès Varda 8/10
Daguerréotypes d'Agnès Varda 8/10
L'Invaincu de Satyajit Ray 8/10
Je suis un clown de Raj Kapoor 8/10
Parasite de Bong Joon-ho 7.5/10
Le Coup du berger de Jacques Rivette 7/10
Justin de Marseille de Maurice Tourneur 6.5/10
Douleur et gloire de Pedro Almodovar 6/10
Weeds on Fire de Steve Chan Chi-fat 6/10
Douro, faina fluvial de Manoel De Oliveira 6/10
Les Oiseaux de passage de Ciro Guerra et Cristina Gallego 6/10
Hotel by the river de Hong Sang-soo 6/10
Les Evadés de Frank Darabont 6/10
Le Trésor de Corneliu Porumboiu 6/10
Liz et l'oiseau bleu de Yamada Naoko 6/10
Jeanne la Pucelle I - Les Batailles de Jacques Rivette 6/10
Madhumati de Bimal Roy 6/10
Duelle de Jacques Rivette 6/10
Jacquot de Nantes d'Agnès Varda 5/10
La Chasse de Manoel De Oliveira 5/10
Une famille sur le ring de Stephen Merchant 5/10
El Reino de Rodrigo Soroyen 5/10
She Remembers, He Forgets de Adam Wong Sau-Ping 4/10
Rush de Ron Howard 4/10
Train de nuit de Diao Yi'nan 4/10
Famalicao de Manoel De Oliveira 4/10
Le Peintre et la Ville de Manoel De Oliveira 4/10
Miraï, ma petite soeur de Hosoda Mamoru 4/10
Forrest Gump de Robert Zemeckis 4/10
Jeanne la Pucelle II - Les Prisons de Jacques Rivette 4/10
Elsa la rose d'Agnès Varda 3/10
L'une chante, l'autre pas d'Agnès Varda 3/10
Haut bas fragile de Jacques Rivette 3/10
Merry-Go-Round de Jacques Rivette 1/10
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Parasite de Bong Joon-ho 7.5/10
Le Coup du berger de Jacques Rivette 7/10
Justin de Marseille de Maurice Tourneur 6.5/10
Douleur et gloire de Pedro Almodovar 6/10
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Film du mois
Decouvertes
A most violent year de J.C Chandor : 8/10
Week end à Zuydcoot d Henri Verneuil : 8/10
Avengers endgame : 7,5/10
Nous finirons ensemble de Guillaume Canet : 7,5/10
Scorpio de Michael Winner : 7,5/10
Equalizer : 7/10
L'oracle de philipp Stölzl : 7/10
Le retour du héros : 7/10
Le corps et le fouet de mario Bava : 7/10
Rage de david Cronenberg : 7/10
Le souffle à la violence de rudolphe Maté : 6,5/10
Tomb raider : 6,5/10
L'autre de Robert Mulligan : 6,5/10
Fright night (1985) : 6/10
tron : 6/10
Rampage : 6/10
Redecouvertes
Les petits mouchoirs : 8/10
Jumanji de Joe Johnson : 8/10
Séries
The walking dead s9 : 8/10
Got s8 : 8/10
Film de janvier : rush
Film de février : timbuktu
Film de mars : mektoub my love
Film d avril : kill la forteresse des samouraïs
Decouvertes
A most violent year de J.C Chandor : 8/10
Week end à Zuydcoot d Henri Verneuil : 8/10
Avengers endgame : 7,5/10
Nous finirons ensemble de Guillaume Canet : 7,5/10
Scorpio de Michael Winner : 7,5/10
Equalizer : 7/10
L'oracle de philipp Stölzl : 7/10
Le retour du héros : 7/10
Le corps et le fouet de mario Bava : 7/10
Rage de david Cronenberg : 7/10
Le souffle à la violence de rudolphe Maté : 6,5/10
Tomb raider : 6,5/10
L'autre de Robert Mulligan : 6,5/10
Fright night (1985) : 6/10
tron : 6/10
Rampage : 6/10
Redecouvertes
Les petits mouchoirs : 8/10
Jumanji de Joe Johnson : 8/10
Séries
The walking dead s9 : 8/10
Got s8 : 8/10
Film de janvier : rush
Film de février : timbuktu
Film de mars : mektoub my love
Film d avril : kill la forteresse des samouraïs
Dernière modification par C2302t le 30 mai 19, 19:30, modifié 12 fois.
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
FILMS DU MOIS DE MAI 2019
► Film du mois
► Films vus
* La mort vous va si bien (Zemeckis) ●●●○○
...
* Les Banlieusards - The 'Burbs (Dante) ●●○○○
...
* Le beau serge (Chabrol) ●●●○○
...
* Le fugitif (Davis) ●●●○○
...
* Wonder Wheel (Allen) ●●●○○
...
* La rivière de nos amours (De Toth) ●●○○○
...
* Qui veut la tête d'Alfredo Garcia (Peckinpah) ●●○○○
...
* La guerre des Rose (DeVito) ●●○○○
...
* Laissez-passer (Tavernier) ●●○○○
...
* Le Cheik Blanc (Fellini) ●●●○○
...
* Le bonheur est dans le pré (Chatiliez) ●●○○○
...
* L'homme sans passé (Kaurismäki) ●●●●○ ♡ FILM DU MOIS ♡
...
* Shaun of the Dead (Wright) ●●●○○
...
* Elena (Zvyagintsev) ●●●○○
...
* Un homme et une femme (Lelouch) ●○○○○
...
* Les nerfs à vif (Scorsese) ●●●○○
...
* Les nerfs à vif (Thompson) ●●●○○
...
* La dernière tentation du Christ (Scorsese) ●●○○○
...
► Films revus
* Drive (Refn) ●●●●○
...
► Top du mois
FILMS DES MOIS PRECEDENTS
► Film du mois
► Films vus
* La mort vous va si bien (Zemeckis) ●●●○○
...
* Les Banlieusards - The 'Burbs (Dante) ●●○○○
...
* Le beau serge (Chabrol) ●●●○○
...
* Le fugitif (Davis) ●●●○○
...
* Wonder Wheel (Allen) ●●●○○
...
* La rivière de nos amours (De Toth) ●●○○○
...
* Qui veut la tête d'Alfredo Garcia (Peckinpah) ●●○○○
...
* La guerre des Rose (DeVito) ●●○○○
...
* Laissez-passer (Tavernier) ●●○○○
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* Le Cheik Blanc (Fellini) ●●●○○
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* Le bonheur est dans le pré (Chatiliez) ●●○○○
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* L'homme sans passé (Kaurismäki) ●●●●○ ♡ FILM DU MOIS ♡
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* Shaun of the Dead (Wright) ●●●○○
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* Elena (Zvyagintsev) ●●●○○
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* Un homme et une femme (Lelouch) ●○○○○
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* Les nerfs à vif (Scorsese) ●●●○○
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* Les nerfs à vif (Thompson) ●●●○○
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* La dernière tentation du Christ (Scorsese) ●●○○○
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► Films revus
* Drive (Refn) ●●●●○
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► Top du mois
FILMS DES MOIS PRECEDENTS
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Dernière modification par Miss Nobody le 30 juin 19, 13:25, modifié 7 fois.
- manuma
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
Films vus / Films revus
PROBLEMOS - Eric Judor (2017) : 7.5/10
THE LAST MOVIE - Dennis Hopper (1971) : 7.0/10
PAWN SACRIFICE - Edward Zwick (2014) : 7.0/10
FENCES - Denzel Washington (2016) : 6.5/10
LAMB - Ross Partridge (2015) : 6.5/10
EVERYTHING IS COPY - Jacob Bernstein, Nick Hooker (2015) : 6.5/10
ACCIDENT MAN - Jesse V. Johnson (2018) : 6.5/10
JACKIE - Pablo Larrain (2016) : 6.0/10
THE EQUALIZER 2 - Antoine Fuqua (2018) : 6.0/10
THE NOTORIOUS BETTIE PAGE - Mary Harron (2005) : 5.5/10
LAST OF THE RED HOT LOVERS - Gene Saks (1972) : 5.5/10
PROFESSOR MARSTON AND THE WONDER WOMEN - Angela Robinson (2017) : 5.5/10
THE FORGER - Philip Martin (2014) : 5.5/10
CRITICAL CONDITION - Michael Apted (1987) : 5.0/10
KONG : SKULL ISLAND - Jordan Vogt-Roberts (2017) : 5.0/10
THOSE LIPS, THOSE EYES - Michael Pressman (1980) : 5.0/10
SUMMER HOLIDAY - Peter Yates (1963) : 4.5/10
ZENABEL - Ruggero Deodato (1969) : 4.0/10
DEATH IN LOVE - Boaz Yakin (2008) : 3.5/10
SACRIFICE - Mark L. Lester (2000) : 3.0/10
211 - York Alec Schakleton (2018) : 2.0/10
PROBLEMOS - Eric Judor (2017) : 7.5/10
THE LAST MOVIE - Dennis Hopper (1971) : 7.0/10
PAWN SACRIFICE - Edward Zwick (2014) : 7.0/10
FENCES - Denzel Washington (2016) : 6.5/10
LAMB - Ross Partridge (2015) : 6.5/10
EVERYTHING IS COPY - Jacob Bernstein, Nick Hooker (2015) : 6.5/10
ACCIDENT MAN - Jesse V. Johnson (2018) : 6.5/10
JACKIE - Pablo Larrain (2016) : 6.0/10
THE EQUALIZER 2 - Antoine Fuqua (2018) : 6.0/10
THE NOTORIOUS BETTIE PAGE - Mary Harron (2005) : 5.5/10
LAST OF THE RED HOT LOVERS - Gene Saks (1972) : 5.5/10
PROFESSOR MARSTON AND THE WONDER WOMEN - Angela Robinson (2017) : 5.5/10
THE FORGER - Philip Martin (2014) : 5.5/10
CRITICAL CONDITION - Michael Apted (1987) : 5.0/10
KONG : SKULL ISLAND - Jordan Vogt-Roberts (2017) : 5.0/10
THOSE LIPS, THOSE EYES - Michael Pressman (1980) : 5.0/10
SUMMER HOLIDAY - Peter Yates (1963) : 4.5/10
ZENABEL - Ruggero Deodato (1969) : 4.0/10
DEATH IN LOVE - Boaz Yakin (2008) : 3.5/10
SACRIFICE - Mark L. Lester (2000) : 3.0/10
211 - York Alec Schakleton (2018) : 2.0/10
Dernière modification par manuma le 2 janv. 20, 19:33, modifié 10 fois.
- cinephage
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Re: Votre film du mois de Mai 2019
MAI 2019
FILM DU MOIS:
Sang et or, de Jafar Panahi (2003) 9/10 - On comprend très bien, devant ce chef-d'oeuvre, en quoi le cinéma de Panahi peut être dérangeant pour le pouvoir. Le plan séquence d'ouverture reste une magistrale leçon de mise en scène, et le film est à la fois mélancolique, résigné, et reflexif. Passionnant.
FILMS DECOUVERTS:
El reino, de Rodrigo Sorogoyen (2018) 9/10 - Un polar politique maitrisé de bout en bout, à la mise en scène assez extraordinaire. Utilisation de la musique, montage nerveux, caméra à fleur de peau, une direction d'acteur saisissante, et un très bon script. Possible film du mois.
Friday the 13th The Final Chapter, de Joseph Zito (1984) 4/10 - Paradoxalement, l'inanité du scénario et de la mise en scène glissent sur le coté époque, avec un Corey Feldman qui collectionne d'improbables masques créés par Tom Savini, un Crispin Glover en second rôle sympa, et un abattage soutenu qui n'ennuie pas, du coup...
La meurtrière diabolique / Strait-Jacket, de William Castle (1964) 7/10 - On s'amuse beaucoup devant ce film d'exploitation qui crée le malaise avec ce personnage de meurtrière folle "réhabilitée" et sortie de l'asile 20 ans plus tard. Joan Crawford joue le jeu avec gourmandise, et on se régale.
Tuer n'est pas jouer / I saw what you did, de William Castle (1965) 5/10 - Beaucoup plus anecdotique, ce film d'ados désobéissants reste très divertissant et est sauvé par un humour noir qui joue sur le décalage des situations.
Open Range, de Kevin Costner (2003) 8/10 - Du cinéma à grand spectacle, lyrique et élégiaque, dans lequel un récit de duel entre cow-boys et propriétaire terrien prend l'ampleur d'une lutte pour la liberté. Très réussi, superbe photo de James M. Muro et score somptueux de Michael Kamen.
The Long Day Closes, de Terence Davies (1992) 8/10 - Davies réactive ses souvenirs d'enfance sous forme de vignettes et de tranches de vie, Noel, un réveillon, une soirée ou un après-midi en famille, une journée d'école... La reconstitution est magnifique, le film bourré de nostalgie.
Hombre, de Martin Ritt (1967) 8/10 - Un bon film, très nouvel Hollywood, avec anti-héros impérial (Paul Newman), dialogues fins, photo d'un vieux maître (James Wong Howe).
The Ballad of Buster Scruggs, de Joel & Ethan Coen (2018) 8/10 - Un ensemble d'histoires qui mélangent narration savoureuse et sens de l'absurdité de la vie, magnifiquement filmé. Faut-il voir dans le récit avec Liam Neeson (pas choisi au hasard, d'ailleurs) une explication de leur choix d'aller sur Netflix ?
Terror in a Texas town, de Lewis Milestone (1958) 7,5/10 - Pure série B, qui oppose Sterling Hayden en baleinier devant se battre pour son héritage, et provoquant en duel un cowboy, avec un harpon en main !! Collector !
La vache, de Dariush Mehrjuhi (1969) 8/10 - Un film rural, à la photo magnifique, imprégné d'une profonde tristesse. Remarquable.
Mademoiselle Julie, de Alf Sjöberg (1951) 7/10 - Une adaptation assez réussie, mais je reste rétif à la plume de Strindberg, assez plombante...
Element of Crime, de Lars von Trier (1984) 6,5/10 - Sorte de labyrinthe mental, dans lequel un détective poursuit un assassin en suivant une méthode bizarroïde, dans une Europe dystopique et sombre. Ca ressemble beaucoup à un gros exercice de style un peu vide, reste que pour un premier film, il y en a, du style.
Pokémon: Détective Pikachu, de Rob Letterman (2019) 7,5/10 - L'exploit de ce film réside certainement dans une animation fluide qui rend crédible cet univers de jeu très Nintendo, entre naïveté et amusement de chaque instant. Ryan Reynolds fait le job, et on s'amuse à suivre les aventures du jeune héros et de son acolyte à fourrure...
Les crevettes pailletées, de Maxime Govare & Cédric Le Gallo (2019) 6/10 - Le genre de film qu'on a envie d'aimer par sympathie, mais qui pêche sur beaucoup de points : écriture approximative (dialogues), personnages mal définis, et une intrigue dont on se demande ce qu'elle raconte à la fin... Mais ça reste divertissant et sympathique, c'est toujours ça de pris.
Chronique d'Anna Magdalena Bach,de Jean-Marie Straube et Danièle Huillet (1968) 3/10 - Film paresseux, qui alterne 15 minutes de lecture d'un journal (réel ? Imaginé ?) de l'épouse du compositeur en un français avec un accent allemand indéchiffrable, 10 minutes de vague reconstitution où des hommes en perruque parlent en allement, et 1 heure 10 de musique. Alors, oui, la musique est magnifique, mais le film masque beaucoup de je m'en foutisme derrière la beauté de cette musique. #notmycinema
Tire encore si tu peux, de Giulio Questi (1967) 5/10 - Un film à la narration approximative et aux personnages aux motivations confuses... Seul surnage l'intérêt du réalisateur pour l'insolite et le loufoque, qui démarque un peu le film.
Barquero, de Gordon Douglas (1970) 7,5/10 - Sans doute pas un grand western, mais on prend plaisir à cette confrontation Warren Oates/Lee van Cleef au sujet d'une rivière à traverser. Mention spéciale à des dialogues à la limite du risible, alors que le film fonctionne globalement bien.
Colonel Redl, de Istvan Szabo (1985) 8/10 - Par le portrait romancé et ambigu de cet officier qui accéda à la tête de l'espionnage austro-hongrois, Szabo nous offre une plongée dans un empire en fin de règne, où les aspirations nationales se développent sous l’œil indolent d'une élite décadente... Toujours bien pertinent.
Guy, d'Alex Lutz (2018) 8,5/10 - Un film qui fonctionne étonnamment bien, notamment pour sa puissance nostalgique qui a marché à plein régime sur moi. Bravo à Lutz pour son travail d'interprétation.
St Agatha, de Darren Lynn Bouseman (2019) 5/10 - Sorte de fable claustrophobe, dans lequel un couvent, dans les années 50, où se rendent les mères célibat. Pas totalement raté, mais fade et hautement oubliable...
La couleur du Paradis, de Majid Majidi (1999) 7,5/10 - Sujet assez casse-gueule (un enfant aveugle, orphelin de mère, que son père envisage d'abandonner), mais que sauve une caméra élégiaque, doublée d'un style grandiose. Au final un très joli film.
La grande bouffe, de Marco Ferreri (1973) 7/10 - Si l'on passe outre le scandale autour du film, reste le charisme d'un quintet en grande forme, et l'ambiance doucement mortifère d'un récit dont le parti-pris peut apparaître comme assez gratuit. La forme, elle, me laisse perplexe, mais Ferreri me fait souvent cet effet.
La loi de la prairie / Tribute to a bad man, de Robert Wise (1956) 7,5/10 - Wise utilise le cadre westernien pour un appréciable récit de rédemption morale. Le tout est fort bien fait, même si ça manque parfois un peu de tension...
John Wick Parabellum, de Chad Stahelski (2019) 7,5/10 - John Wick assume de plus en plus son origine de film de cascadeur, et offre ici un divertissement péchu qui évoque pas mal le cinéma de hong-kong...
The Dead don't die, de Jim Jarmusch (2019) 6/10 - Jarmusch s'amuse avec ses amis, il les grime en zombie et improvise un petit sujet là-dessus. Le tout reste bien nonchalant et peu complexe, mais on peut s'amuser d'un casting à contre-emploi qui passer un bon moment.
Sibyl, de Justine Triet (2019) 8,5/10 - A l'inverse, tout ici est remarquablement écrit, construit, et d'une richesse remarquable. L'interprétation n'est pas en reste, et une utilisation très sensible d'effets de montage achève de faire de Sybil un grand film abouti, et un portrait de femme dans toute sa complexité.
Douleur et gloire, de Pedro Almodovar (2019) 8/10 - Sorte d'autoportrait filmé, mais avec brio, le film nous propose aussi une reflexion sur l'écriture, sur le deuil, sur l'age. A l'évidence, ce n'est pas un film qui s'épuise au premier visionnage...
Meurs, monstre meurs, d'Alejandro Fadel (2018) 4/10 - Film fantastique nébuleux, qui bénéficie d'un cadre superbe. Dommage que l'intrigue paraisse si floue, les personnages si obscurs, la mise en scène si désincarnée... Grosse déception pour moi.
Les professionnels, de Richard Brooks (1966) 8/10 - Un western qui tient plus du modèle "film de commando", avec de vieux mercenaires qui se voient offrir une mission de sauvetage. L'utilisation d'un cadre ample et un casting 5 étoiles (Burt Lancaster, Lee Marvin, Robert Ryan, Woody Strode et Claudia Cardinale !) donnent au film une ampleur grisante et une narration très efficace.
Un homme intègre, de Mohammad Rasoulof (2017) 8,5/10 - Récit d'un homme qui essaie de tenir tête à un système où la corruption est la norme. Le film est aussi angoissant que frustrant, et l'on se prend après coup à réfléchir au courage qu'il a fallu à Rasoulof pour faire un film aussi dur.
Ne tirez pas sur le shériff / Support your local sheriff ! de Burt Kennedy (1969) 5/10 - Sorte de pastiche westernien, sympathique mais jamais vraiment très drôle. On reste séduit par une espèce de vague bonne humeur permanente et contagieuse...
Glass, de Night M. Shyalaman (2019) 7,5/10 - Peu de cinéastes sont aussi constants dans leurs thématiques, et Shyalaman développe autour de la croyance une oeuvre multiforme, mais toujours passionnante. L'ensemble pourra paraître hermétique, en tant que films de super-héros, mais il y a aussi des séquences absolument réjouissantes, et un quatuor de comédiens saisissants.
Deux hommes dans l'Ouest, de Blake Edwardes (1971) 6/10 - Western laborieux dans ses séquences d'action, sympa dans ses séquences dialoguées. On sent qu'Edwards n'est pas très à son aise. Mention spéciale à une superbe BO.
Les veuves, de Steve McQueen (2018) 7,5/10 - Magnifiquement filmé, ce polar est d'une grande banalité sur le fond, sauf sur son sous-texte féministe peu subtil. On se régalera néanmoins de la mise en scène inventive, et d'une photo magistrale de Sean Bobbitt.
FILMS REVUS:
Godzilla, de Gareth Edwards (2014) 8/10 - A la révision, les défauts du films sont plus criants, faiblesse du casting et personnages inaboutis. Reste un récit époustouflant, narré sous forme d'image fabuleuses que les hommes ont du mal à embrasser du regard tellement il les dépasse. J'apprécie toujours autant. Une fois encore, le score de Desplat me donne des frissons (mais là, ce n'est plus une révision)...
Films des mois précédent
FILM DU MOIS:
Sang et or, de Jafar Panahi (2003) 9/10 - On comprend très bien, devant ce chef-d'oeuvre, en quoi le cinéma de Panahi peut être dérangeant pour le pouvoir. Le plan séquence d'ouverture reste une magistrale leçon de mise en scène, et le film est à la fois mélancolique, résigné, et reflexif. Passionnant.
FILMS DECOUVERTS:
El reino, de Rodrigo Sorogoyen (2018) 9/10 - Un polar politique maitrisé de bout en bout, à la mise en scène assez extraordinaire. Utilisation de la musique, montage nerveux, caméra à fleur de peau, une direction d'acteur saisissante, et un très bon script. Possible film du mois.
Friday the 13th The Final Chapter, de Joseph Zito (1984) 4/10 - Paradoxalement, l'inanité du scénario et de la mise en scène glissent sur le coté époque, avec un Corey Feldman qui collectionne d'improbables masques créés par Tom Savini, un Crispin Glover en second rôle sympa, et un abattage soutenu qui n'ennuie pas, du coup...
La meurtrière diabolique / Strait-Jacket, de William Castle (1964) 7/10 - On s'amuse beaucoup devant ce film d'exploitation qui crée le malaise avec ce personnage de meurtrière folle "réhabilitée" et sortie de l'asile 20 ans plus tard. Joan Crawford joue le jeu avec gourmandise, et on se régale.
Tuer n'est pas jouer / I saw what you did, de William Castle (1965) 5/10 - Beaucoup plus anecdotique, ce film d'ados désobéissants reste très divertissant et est sauvé par un humour noir qui joue sur le décalage des situations.
Open Range, de Kevin Costner (2003) 8/10 - Du cinéma à grand spectacle, lyrique et élégiaque, dans lequel un récit de duel entre cow-boys et propriétaire terrien prend l'ampleur d'une lutte pour la liberté. Très réussi, superbe photo de James M. Muro et score somptueux de Michael Kamen.
The Long Day Closes, de Terence Davies (1992) 8/10 - Davies réactive ses souvenirs d'enfance sous forme de vignettes et de tranches de vie, Noel, un réveillon, une soirée ou un après-midi en famille, une journée d'école... La reconstitution est magnifique, le film bourré de nostalgie.
Hombre, de Martin Ritt (1967) 8/10 - Un bon film, très nouvel Hollywood, avec anti-héros impérial (Paul Newman), dialogues fins, photo d'un vieux maître (James Wong Howe).
The Ballad of Buster Scruggs, de Joel & Ethan Coen (2018) 8/10 - Un ensemble d'histoires qui mélangent narration savoureuse et sens de l'absurdité de la vie, magnifiquement filmé. Faut-il voir dans le récit avec Liam Neeson (pas choisi au hasard, d'ailleurs) une explication de leur choix d'aller sur Netflix ?
Terror in a Texas town, de Lewis Milestone (1958) 7,5/10 - Pure série B, qui oppose Sterling Hayden en baleinier devant se battre pour son héritage, et provoquant en duel un cowboy, avec un harpon en main !! Collector !
La vache, de Dariush Mehrjuhi (1969) 8/10 - Un film rural, à la photo magnifique, imprégné d'une profonde tristesse. Remarquable.
Mademoiselle Julie, de Alf Sjöberg (1951) 7/10 - Une adaptation assez réussie, mais je reste rétif à la plume de Strindberg, assez plombante...
Element of Crime, de Lars von Trier (1984) 6,5/10 - Sorte de labyrinthe mental, dans lequel un détective poursuit un assassin en suivant une méthode bizarroïde, dans une Europe dystopique et sombre. Ca ressemble beaucoup à un gros exercice de style un peu vide, reste que pour un premier film, il y en a, du style.
Pokémon: Détective Pikachu, de Rob Letterman (2019) 7,5/10 - L'exploit de ce film réside certainement dans une animation fluide qui rend crédible cet univers de jeu très Nintendo, entre naïveté et amusement de chaque instant. Ryan Reynolds fait le job, et on s'amuse à suivre les aventures du jeune héros et de son acolyte à fourrure...
Les crevettes pailletées, de Maxime Govare & Cédric Le Gallo (2019) 6/10 - Le genre de film qu'on a envie d'aimer par sympathie, mais qui pêche sur beaucoup de points : écriture approximative (dialogues), personnages mal définis, et une intrigue dont on se demande ce qu'elle raconte à la fin... Mais ça reste divertissant et sympathique, c'est toujours ça de pris.
Chronique d'Anna Magdalena Bach,de Jean-Marie Straube et Danièle Huillet (1968) 3/10 - Film paresseux, qui alterne 15 minutes de lecture d'un journal (réel ? Imaginé ?) de l'épouse du compositeur en un français avec un accent allemand indéchiffrable, 10 minutes de vague reconstitution où des hommes en perruque parlent en allement, et 1 heure 10 de musique. Alors, oui, la musique est magnifique, mais le film masque beaucoup de je m'en foutisme derrière la beauté de cette musique. #notmycinema
Tire encore si tu peux, de Giulio Questi (1967) 5/10 - Un film à la narration approximative et aux personnages aux motivations confuses... Seul surnage l'intérêt du réalisateur pour l'insolite et le loufoque, qui démarque un peu le film.
Barquero, de Gordon Douglas (1970) 7,5/10 - Sans doute pas un grand western, mais on prend plaisir à cette confrontation Warren Oates/Lee van Cleef au sujet d'une rivière à traverser. Mention spéciale à des dialogues à la limite du risible, alors que le film fonctionne globalement bien.
Colonel Redl, de Istvan Szabo (1985) 8/10 - Par le portrait romancé et ambigu de cet officier qui accéda à la tête de l'espionnage austro-hongrois, Szabo nous offre une plongée dans un empire en fin de règne, où les aspirations nationales se développent sous l’œil indolent d'une élite décadente... Toujours bien pertinent.
Guy, d'Alex Lutz (2018) 8,5/10 - Un film qui fonctionne étonnamment bien, notamment pour sa puissance nostalgique qui a marché à plein régime sur moi. Bravo à Lutz pour son travail d'interprétation.
St Agatha, de Darren Lynn Bouseman (2019) 5/10 - Sorte de fable claustrophobe, dans lequel un couvent, dans les années 50, où se rendent les mères célibat. Pas totalement raté, mais fade et hautement oubliable...
La couleur du Paradis, de Majid Majidi (1999) 7,5/10 - Sujet assez casse-gueule (un enfant aveugle, orphelin de mère, que son père envisage d'abandonner), mais que sauve une caméra élégiaque, doublée d'un style grandiose. Au final un très joli film.
La grande bouffe, de Marco Ferreri (1973) 7/10 - Si l'on passe outre le scandale autour du film, reste le charisme d'un quintet en grande forme, et l'ambiance doucement mortifère d'un récit dont le parti-pris peut apparaître comme assez gratuit. La forme, elle, me laisse perplexe, mais Ferreri me fait souvent cet effet.
La loi de la prairie / Tribute to a bad man, de Robert Wise (1956) 7,5/10 - Wise utilise le cadre westernien pour un appréciable récit de rédemption morale. Le tout est fort bien fait, même si ça manque parfois un peu de tension...
John Wick Parabellum, de Chad Stahelski (2019) 7,5/10 - John Wick assume de plus en plus son origine de film de cascadeur, et offre ici un divertissement péchu qui évoque pas mal le cinéma de hong-kong...
The Dead don't die, de Jim Jarmusch (2019) 6/10 - Jarmusch s'amuse avec ses amis, il les grime en zombie et improvise un petit sujet là-dessus. Le tout reste bien nonchalant et peu complexe, mais on peut s'amuser d'un casting à contre-emploi qui passer un bon moment.
Sibyl, de Justine Triet (2019) 8,5/10 - A l'inverse, tout ici est remarquablement écrit, construit, et d'une richesse remarquable. L'interprétation n'est pas en reste, et une utilisation très sensible d'effets de montage achève de faire de Sybil un grand film abouti, et un portrait de femme dans toute sa complexité.
Douleur et gloire, de Pedro Almodovar (2019) 8/10 - Sorte d'autoportrait filmé, mais avec brio, le film nous propose aussi une reflexion sur l'écriture, sur le deuil, sur l'age. A l'évidence, ce n'est pas un film qui s'épuise au premier visionnage...
Meurs, monstre meurs, d'Alejandro Fadel (2018) 4/10 - Film fantastique nébuleux, qui bénéficie d'un cadre superbe. Dommage que l'intrigue paraisse si floue, les personnages si obscurs, la mise en scène si désincarnée... Grosse déception pour moi.
Les professionnels, de Richard Brooks (1966) 8/10 - Un western qui tient plus du modèle "film de commando", avec de vieux mercenaires qui se voient offrir une mission de sauvetage. L'utilisation d'un cadre ample et un casting 5 étoiles (Burt Lancaster, Lee Marvin, Robert Ryan, Woody Strode et Claudia Cardinale !) donnent au film une ampleur grisante et une narration très efficace.
Un homme intègre, de Mohammad Rasoulof (2017) 8,5/10 - Récit d'un homme qui essaie de tenir tête à un système où la corruption est la norme. Le film est aussi angoissant que frustrant, et l'on se prend après coup à réfléchir au courage qu'il a fallu à Rasoulof pour faire un film aussi dur.
Ne tirez pas sur le shériff / Support your local sheriff ! de Burt Kennedy (1969) 5/10 - Sorte de pastiche westernien, sympathique mais jamais vraiment très drôle. On reste séduit par une espèce de vague bonne humeur permanente et contagieuse...
Glass, de Night M. Shyalaman (2019) 7,5/10 - Peu de cinéastes sont aussi constants dans leurs thématiques, et Shyalaman développe autour de la croyance une oeuvre multiforme, mais toujours passionnante. L'ensemble pourra paraître hermétique, en tant que films de super-héros, mais il y a aussi des séquences absolument réjouissantes, et un quatuor de comédiens saisissants.
Deux hommes dans l'Ouest, de Blake Edwardes (1971) 6/10 - Western laborieux dans ses séquences d'action, sympa dans ses séquences dialoguées. On sent qu'Edwards n'est pas très à son aise. Mention spéciale à une superbe BO.
Les veuves, de Steve McQueen (2018) 7,5/10 - Magnifiquement filmé, ce polar est d'une grande banalité sur le fond, sauf sur son sous-texte féministe peu subtil. On se régalera néanmoins de la mise en scène inventive, et d'une photo magistrale de Sean Bobbitt.
FILMS REVUS:
Godzilla, de Gareth Edwards (2014) 8/10 - A la révision, les défauts du films sont plus criants, faiblesse du casting et personnages inaboutis. Reste un récit époustouflant, narré sous forme d'image fabuleuses que les hommes ont du mal à embrasser du regard tellement il les dépasse. J'apprécie toujours autant. Une fois encore, le score de Desplat me donne des frissons (mais là, ce n'est plus une révision)...
Films des mois précédent
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I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell